Route de la Corniche : Les malfaiteurs sévissent toujours La route de la Corniche, reliant la ville de Constantine à la localité de Békira est, depuis quelques semaines, le site de plusieurs forfaits commis par des malfaiteurs connus des services de sûreté de wilaya. Des bandes organisées choisissent d'agir au niveau des virages de Sidi M'cid, ou ceux surplombant la forêt qui domine la RN27, passant sur le territoire de la commune de Hamma Bouziane. Le principe est simple : on profite des embouteillages et des arrêts fréquents causés sur une pente raide par les bus et les poids lourds, mais aussi de l'inattention des passagers, pour arracher des sacs aux femmes se trouvant à bord des voitures, avant de prendre la clé des champs. D'autres victimes, par contre, ont été délestées de leurs biens sous la menace d'armes blanches, comme cela a été le cas pour ce citoyen de 42 ans, qui a eu la mauvaise idée de s'arrêter sur le bord de la route, le temps de faire un besoin pressant. Il a été délesté de son téléphone portable par deux personnes, surgies des bois d'où elles guettaient leurs « proies ». C'est suite à un dépôt de plainte que les éléments de la sûreté urbaine du 3e arrondissement sont parvenus à identifier le mis en cause, B.R., âgé de 20 ans, repris de justice, notoirement connu. Arrêté et présenté, la semaine dernière, devant le parquet, il bénéficiera de la liberté provisoire, dans l'attente de sa convocation par le juge, alors que son complice est toujours en fuite. Deux autres délinquants, âgés de 19 et 17 ans, sévissant près des virages de Sidi M'cid, ont bénéficié, eux aussi, de la liberté provisoire, après avoir été appréhendés pour vol à l'arraché. Des actes qui se répètent, mais qui demeurent toujours impunis. Faut-il rappeler encore que ces forfaits sont devenus monnaie courante sur la route de la Corniche, puisque les services de la sûreté de wilaya ont reçu plusieurs plaintes depuis quelques semaines. Le seul conseil à donner aux automobilistes, dans pareils cas, est d'être vigilants et de ne pas laisser les portières et les vitres de leurs voitures ouvertes. L'impression de déjà-vu à la foire de l'Enaditex Ouverte jeudi dernier au centre des expositions de l'ex-Enaditex, dans la zone industrielle Palma, la foire, organisée par la société Sogexpo en coordination avec la Chambre de commerce et d'industrie Rhummel, n'a pas encore drainé grande foule. Au premier jour d'une manifestation lancée sans tapage médiatique, les visiteurs, curieux et avides de nouveautés, ont eu finalement droit à une copie conforme de l'édition du Ramadhan 2006. Sur les 100 exposants annoncés par les organisateurs, certains n'ont pas encore installé leurs stands, alors que la participation étrangère s'est limitée à la présence attendue des Syriens, des Iraniens et des Chinois. Ces derniers y prennent part pour la première fois. On notera, par contre, l'absence des stands égyptiens, sénégalais, pakistanais et indiens. Côté local, la règle a été respectée : on retrouve les mêmes exposants et les mêmes gammes de produits qui reviennent chaque année, avec une dominance du prêt-à-porter pour enfants et pour femmes. Certains commerçants n'ont pas raté l'occasion pour casser les prix et proposer des articles pour enfants en bas âge à des prix défiant toute concurrence. Après les débuts difficiles de la rentrée scolaire, qui a coïncidé avec la première semaine du Ramadhan, les organisateurs ne désarment pas et s'attendent à un flux encore plus important à l'approche de l'Aïd El Fitr, surtout que la manifestation, qui offre aux Constantinois la possibilité de faire de bonnes affaires, s'étendra jusqu'au 11 octobre.