Lors de sa visite d'inspection à travers la daïra d'El Maleh, le chef de l'exécutif de wilaya a fait le constat d'un blocage des chantiers LSP, contrairement à ceux des logements sociaux locatifs de l'OPGI qui, eux, avancent sans difficulté. La situation est particulièrement alarmante à Chabat El Laham où 100 logements LSP accusent un retard considérable. Sur les chantiers, à peine une dizaine d'ouvriers s'activent, alors qu'il en faudrait des dizaines. Sur 24 autres qui viennent d'être lancés, la situation n'est guère meilleure, alors que pour les trois chantiers, les promoteurs n'ont pas encore acquis les terrains d'assiette auprès des Domaines, de façon à libérer les fonds de la CNL à leur profit. Cela va immanquablement se répercuter négativement sur les capacités financières de ces entreprises. Il est ressorti en définitive que les promoteurs en question ont postulé et obtenu un plan de charge supérieur à leurs capacités de réalisation et de management. Par contre, sur les chantiers des 140 logements de l'OPGI, 80 d'entre eux sont achevés et n'attendent que la fin des travaux de viabilisation. Et afin d'activer leur attribution, l'office a été instruit pour que des listes des bénéficiaires soient d'ores et déjà établies pour la totalité des 140 logements. Concernant les 28 locaux à usage professionnel, il a été décidé d'arrêter la liste des activités à promouvoir en leur sein et de les affecter d'ici la semaine prochaine puisqu'ils son achevés. Enfin, le chef de Daïra a été invité à revoir sa copie pour ce qui est du futur petit espace vert situé face à ces locaux, sa haute clôture en dur risque d'en faire un réceptacle aux ordures. A El Maleh, le même constat est établi pour ce qui est de 86 LSP. Les promoteurs ont invoqué jusqu'au ramadhan pour justifier l'injustifiable. A Terga, les chantiers de 88 et 36 logements socio-locatifs sont bien lancés alors que pour ce qui est des 36 logements ruraux injectés à Ouled Djebbara, il n'y a eu que 6 postulants qui ont versé leur quote-part. En fait, les attributaires attendent que l'Etat leur offre les logements gratuitement, ce qui a imposé leur remplacement par d'autres postulants mais résidant hors de la commune. Le maire s'est plaint que ce soient des personnes résidant hors wilaya qui on été retenues. Le même phénomène s'est produit à Ouled Boudjema où d'autres citoyens se sont offerts des résidences secondaires pour l'été, en bord de mer. Arrivé à l'ex-village socialiste Gharras Baroudi dont la moitié des habitations constitue désormais des maisons secondaires pour estivants et où sont en construction 20 logements ruraux, la question a été posée de savoir comment éliminer les prête-noms parmi les postulants, ces derniers récupérant ainsi indûment la subvention de 50 millions de centimes versés par l'Etat. La réponse est venue du DLEP qui a annoncé l'existence d'un projet de texte législatif interdisant la vente des logements ruraux ainsi que les LSP.