La liste des 60 logements sociaux de la commune de Sidi M'Hamed devait être affichée « dans les jours à venir ». Ce sont là les propos du P/APC de Sidi M'hamed qui relève que la commission de distribution de logements sociaux de la wilaya déléguée de Sidi M'hamed est en passe de finir l'opération qui « est à plus de 80% ». Reconnaissant que les autorités communales ne peuvent satisfaire toutes les demandes, l'élu dira que l'APC a eu à traiter pas moins de 4000 demandes. « Après un premier assainissement, 1300 demandes ont été retenues avant que cette liste n'atteigne par la suite 300 », relève-t-il. « Des critères de sélection rigoureux ont été retenus suivant les échos qu'on a eus des comités de quartiers des quatre zones de la commune », soutient M. Bourouina, en faisant remarquer que les cas « désespérés », n'ont pas été laissés-pour-compte. « Une famille de 14 personnes, habitant à la rue Hassiba, se trouve dans un F2 insalubre. Cinq de ses membres sont des handicapés logeant dans des escaliers. On ne peut ne pas les retenir dans la liste finale », relève-t-il. L'élu assure qu'un quota supplémentaire devait être destiné à l'APC sans donner, toutefois, le nombre exact, mais en assurant qu'il devait être égal ou supérieur à celui existant actuellement. Néanmoins, Il regrettera le fait « fâcheux » que les autorités n'aient pas donné leur onction au projet d'acquisition de logements engagé par l'APC, comme ce fut le cas des autres assemblées locales. « Le conseil communal s'est réuni en 2005 et a débloqué une enveloppe de 21 milliards de centimes pour l'achat de logements à Réghaïa et Khemis El Khechna. Toutes les procédures ont été engagées avec l'EPLF Boumerdès. Il reste que les autorités s'y sont opposées en nous demandant d'opter pour l'achat d'assiettes de terrains, sans toutefois nous faciliter la tâche », indique l'élu. Pour s'y faire, l'Assemblée a contacté l'Agerfa et l'ONSA de la nouvelle ville de Sidi Abdellah et des procédures ont été engagées, mais rien n'y fit. Le P/APC regrettera « l'inconséquence » de la tutelle en relevant que seule l'APC d'Alger-Centre a pu acquérir des logements, « dans le cadre d'anciens programmés ». L'élu soutient que des catégories auraient pu en bénéficier, tels les enseignants, les fonctionnaires des services des affaires religieuses et des wakfs, ou encore les cadres de l'APC. « Celles-ci occupaient des infrastructures devront être versées au patrimoine de la commune », relève-t-il. Le quota de logements de type LSP a été par ailleurs distribué et seuls ceux qui en ont un besoin urgent ont pu en bénéficier. « La liste est au niveau de la direction du logement pour assaisnir la liste », relève le P/APC en indiquant que les quelque 400 logements seront construits à Draria et Aïn Malha. Reste que des réalisations satisfaisantes marquent le mandat de l'actuel élu. « L'opération de “débidonvillisation” a été menée à terme. Pas moins de 900 personnes ont été relogées dans le cadre de l'opération menée avec la wilaya. Il en fut ainsi du bidonville de Bobillot qui a été éradiqué et 400 familles ont pu être relogées », relève-t-il, en affirmant que le site des bidonvilles de Zaâtcha de 200 familles et celui de Ben Zineb doit être aussi récupérés. La question des immeubles vétustes a été aussi prise en considération. L'opération tire à sa fin. 4 familles se trouvant à la rue Alfred de Musset doivent être relogées ; l'arrêté de démolition doit intervenir dans les délais. Le P/APC assure qu'un seul cas nécessite aussi d'être pris en compte. Il se trouve au 86, rue Belouizdad. « Il faut prendre en charge ces familles qui habitent dans un immeuble déclassé dans la catégorie orange 4 », ajoute-t-il.