Peut-on avoir une idée sur le football mauritanien, méconnu en Algérie ? Le sport roi en Mauritanie souffre de l'épineux problème de l'infrastructure qui freine le développement de la discipline. Concernant la compétition, elle est animée par deux divisions. La première est constituée de 12 clubs pris en charge financièrement par des sociètés et certains corps constitués (police, armée, douanes). 9 d'entres eux sont de la capitale, Nouakchott. La deuxième est composée, quant à elle, de 20 formations. Il existe aussi une troisième division ne possédant ni plus ni moins qu'un cachet informel. Un mot sur votre formation de l'AS Mauritel ? L'AS Mauritel a fusionné en 2003 avec l'ASPTT de Nouakchott club omnisports créée en 1959. L'association est donc parrainée par l'entreprise des télécoms Mauritanie. Bardé de titres nationaux, le club, qui a été sacré champion en 2005/2006, a arraché l'exercice dernier la coupe de Mauritanie. La formation possède en son sein de nombreux internationaux. Revenons au match retour contre Sétif, comment le voyez-vous ? Mon équipe, qui a tout à gagner, fera le maximum pour contrer cette grande équipe de Sétif qu'on ne présente plus. Mes guerriers, qui ont désormais une idée sur les forces et faiblesses de l'adversaire, ont une belle carte à jouer. Pourquoi ne pas créer la surprise qui est dans nos cordes. Ni la pression du public ni le statut de l'Entente ne nous impressionnent. Selon certaines informations, l'Entente s'intéresse à deux de vos joueurs, à savoir Jiddou et N'diay, qu'en est-il au juste ? Les dirigeants de l'Entente ne se sont à cet effet pas manifestés. A moins que les Sétifiens veulent les superviser une autre fois. Cela dit, on est ouvert à toute offre émanant d'un grand club comme l'Entente.