Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Hamid Haddadj, sera reçu aujourd'hui par le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar. Ce rendez-vous devrait déboucher sur une série de mesures importantes concernant l'équipe nationale, en premier lieu, et le devenir du ballon rond, en second chef. Le tête-à-tête Djiar-Haddadj était très attendu après l'élimination des Verts de la CAN 2008. Cet échec, le second en deux éditions consécutives, a provoqué une (forte) onde de choc dans le milieu du football. Pour l'instant, l'urgence pour les deux responsables demeure l'avenir immédiat de l'équipe nationale et plus précisément le cas du sélectionneur qui conduira les Verts aux éliminatoires de la Coupe du monde 2010 qui débuteront en juin prochain. Trois options sont en lice : Maintenir Jean Michel Cavalli à la tête de la sélection, faire appel à Rabah Saâdane ou enrôler un autre entraîneur étranger. Les trois options offrent des avantages et des inconvénients. Concernant le premier cas, logiquement il est réglé à partir du moment où Jean Michel Cavalli a signé un contrat d'objectif (de deux ans) qui n'a pas été rempli puisque les Verts ont raté la marche qui mène au Ghana (CAN 2008). Comme ses prédécesseurs, il devrait quitter ses fonctions. Ceux qui plaident pour son maintien arguent qu'il faut lui donner la possibilité de poursuivre son œuvre parce que les échéances sont très proches (juin 2008) et qu'il serait préférable de le maintenir à son poste... faute d'une (meilleure) solution toute prête à l'utilisation. Si la FAF avait sous la main une autre grosse pointure étrangère, le problème ne se poserait plus. C'est ce que va, très certainement, dire Hamid Haddadj à son hôte. L'option Rabah Saâdane semble avoir fait son chemin dans la conjoncture actuelle. Elle offre l'avantage que l'intéressé est sur place, prêt à relever le défi et surtout, il connait bien la maison et mesure parfaitement la difficulté de la tâche. Il est déjà passé quatre fois à la tête des Verts. Sa carte de visite, par rapport à d'autres potentiels candidats, est la mieux fournie. Demeure la carte d'un autre entraîneur étranger. La Fédération ne serait pas contre à condition qu'il s'agisse d'une grosse pointure. Mais là, pour aller chercher ce technicien d'ailleurs, il faut mettre le (paquet). Considérant les délais (très courts) qui nous séparent du premier match officiel des Verts (début juin) et la difficulté qui entoure l'opération de recrutement d'un entraîneur étranger, il est peu probable que Djiar et Haddadj s'accordent sur cette option. Après son rendez-vous d'aujourd'hui avec le ministre de la Jeunesse et des Sports, le président de la fédération réunira le bureau fédéral mardi ou mercredi pour trancher sur le nom du futur sélectionneur en tenant compte des résultats du rendez-vous d'aujourd'hui.