La deuxième session ordinaire de l'APW, de mercredi dernier, qui a inscrit à son ordre du jour de lourds dossiers, tels le bilan 2002/2007 de l'assemblée et les exposés relatifs aux rentrées scolaire et professionnelle, n'est pas à marquer d'une pierre blanche. Le climat de dilettantisme qui a empreint ce rendez-vous et la piètre qualité des rares débats soulevés, ne pouvaient, à l'évidence, échapper au jugement cartésien des initiés et des observateurs présents. Quitte à passer pour un chroniqueur à la dent dure, l'on ne peut, en effet, qu'être sidéré par les réflexes de suivisme qui caractérisent les élus du peuple en cette fin de mandat, quand bien même l'on ne peut passer sous silence les efforts méritoires accomplis par les secteurs de l'éducation et celui de la formation professionnelle en matière d'acquisition d'infrastructures techniques et pédagogiques, et en corollaire, l'amélioration qualitative des conditions de la scolarité et de l'enseignement. Les deux autres points soumis à discussion, en l'occurrence le bilan du quinquennat de l'APW (peint tout en rose), et la présentation du budget primitif de l'année 2008, arrêté à 927 493 624,48 DA, dont 847 493 624,48 réservés au chapitre gestion et 80 000 000 DA consacrés au programme d'équipement, d'où une évolution de l'ordre de 181% par rapport au budget dégagé au titre de l'exercice 2002, ne rencontreront aucune difficulté quant à leur adoption ; 76% du budget, soit 257 493 624,48 DA, sont alloués au chapitre gestion, et 24% seront prélevés pour le financement de trois grandes opérations : la construction et les équipements administratifs avec 12,5%, l'équipement industriel, artisanal et touristique 75%, alors que 12,5% seront destinés à l'aide et la subvention des collectivités locales. En bref, lecture détaillée et fastidieuse des rapports ayants trait à l'ordre du jour, et unanimisme ambiant, ont été les faits saillants d'une session « trop ordinaire ».