« Le registre d'état civil introuvable jusqu'à aujourd'hui renferme les transcriptions des Algériens nés en 1959 à l'étranger et dont une forte proportion est née à Oujda (Maroc). Sa reconstitution est très facile à faire d'autant plus qu'il existe plusieurs exemplaires au niveau des services consulaires concernés et d'autres au ministère des Affaires Algériennes et non au niveau de la Cour d'Oran comme il a été faussement annoncé », a tenu à rassurer le nouveau chef de l'état civil installé juste après que ce problème ait surgi. Ce document peut être retrouvé d'un jour à l'autre puisque des recherches sont quotidiennement effectuées par des agents spécialisés en archives. C'est le cas de neuf autres registres qui avaient disparu durant la même période et qui on été retrouvés quelques jour après, d'après ce même responsable qui impute cette disparition à la mauvaise organisation qui régnait dans ce service. Registres déclassés A titre d'exemple, M. Nouar Nabi révèle qu'après son arrivée à la tète de cette direction, onze registres (et non pas un) sur lesquels sont inscrits les naissances des citoyens d'Oran, manquaient sur les étalages de la salle des archives dont dix ont été retrouvés déclassés, ce qui laisse supposer que le registre datant de 1959 peut être retrouvé à tout moment. Mercredi dernier, neuf cameras vidéo ont été installées dans neuf endroits de ce service, dont deux au niveau de la salle des archives, une dans le service informatique, une dans la salle des transcriptions des naissances, une au hall du public, une en face des guichets, une autre dans le bureau des inscriptions des mariages et une à l'entée de la bâtisse abritant le service d'état civil. Tous ces appareils sont reliés à un terminal que contrôle ce directeur. S'agissant des extraits d'acte originaux de naissance, documents fortement demandés par les citoyens, notamment en période d'examens, ce directeur tient à affirmer que leur délivrance ne dépasse désormais pas les trois ou quatre jours après leur commande. Cela est devenu possible après la mise à jour des commandes qui a été faite après une journée de volontariat à laquelle ont participé la plupart des employés. « Le service enregistrait, avant le 16 septembre dernier, 2 500 commandes en souffrance depuis trois mois et quelques 8 837 avis de mention (mariages, décès et divorces) dont 600 avis émanant de l'étranger. Actuellement, tout est remis en ordre, selon ce responsable qui annonce l'ouverture d'un guichet spécial pour la rectification sur le champ des erreurs que peuvent constater les demandeurs sur leurs différents actes d'état civil.