De nouvelles dispositions ont été prises pour réglementer l'activité de distribution de l'eau potable par des moyens publics et privés, dans le but de mettre fin à l'anarchie qui règne dans ce domaine. Elles touchent en particulier les 1429 citernes tractables et camions-citernes, dont 1 142 appartiennent aux privés, 255 aux APC et 32 à l'Algérienne des Eaux. L'opération, qui est menée par les collectivités locales et les directions de l'Hydraulique et de la Santé, devrait être mise en application au courant du mois de novembre prochain. « Le dossier est finalisé et il ne reste que sa mise en œuvre par les parties concernées, car en ce qui nous concerne, nous avons déjà arrêté les conditions d'exploitation sur le plan sanitaire », nous a indiqué un cadre du service de prévention de la direction de la Santé. Ainsi, le livreur est tenu désormais de peindre son véhicule de transport en blanc et bleu, d'afficher le numéro de son recensement et de ne s'approvisionner qu'auprès des points d'eau autorisés par la direction de l'Hydraulique, en collaboration avec les services sanitaires. On ne peut nier l'apport de ces moyens dans la satisfaction des besoins des citoyens, mais la décision des autorités est venue à point nommé remettre de l'ordre dans ce commerce lucratif où le prix d'une citerne de 3 000 litres varie entre 600 et 800 DA chez les particuliers qui dominent cette activité.