Le décès du jeune Mohamed-Chérif B., qui a succombé aux coups et blessures qui lui ont été assenés par son collègue de travail, à l'aide d'un couteau de boucher, prend, suite à la plainte déposée par les parents à l'encontre du CHU de la capitale des Hauts-Plateaux, une autre tournure. La structure précitée est accusée de négligence et de non-assistance à personne en danger. Pour rappel, l'affaire remonte au 3 octobre courant, quand le défunt, un jeune de 25 printemps, vendeur de volailles, est agressé aux environs de 11h. Jugeant son cas sérieux, les médecins de la polyclinique de bizard où il s'est dirigé, nous dit-on, en premier lieu, seul, sachant qu'elle (la polyclinique) ne se trouvait pas loin, l'évacuent en urgence vers l'hôpital de Sétif. N'ayant sans nul doute pas poussé leurs investigations, en ne recourant pas à une échographie, les praticiens rassurent et ne parlent, selon les parents, que d'une plaie superficielle. Cette plaie entraîna par la suite une hémorragie interne, à l'origine du décès, survenu le jour même, aux environs de 22 h. Afin de déterminer les responsabilités des uns et les causes de ce drame, les gestionnaires du secteur, qui ne sont apparemment pas restés insensibles aux doléances des parents meurtris, ont, nous dit-on, diligenté une enquête. Comme un malheur n'arrive jamais seul, le centre hospitalo-universitaire incriminé dans l'affaire susnommée a, selon une source digne de foi, reçu, dernièrement, la visite d'une commission de l'inspection générale des finances, venue éplucher les dossiers relatifs aux marchés et projets, tels que les nouveaux blocs des urgences ayant fait couler beaucoup d'encre et de salive. Le premier responsable de cette structure hospitalière nous a signifiés une fin de non-recevoir, en réponse à notre sollicitation pour le complément d'informations.