Plusieures jeunes investisseurs, ayant déposé des dossiers pour la création de micros entreprises, se sont plaints du retard enregistré dans l'octroi des crédits. « Bien qu'on a entrepris toutes les démarches nécessaires pour fournir nos dossiers sur les deux plans financier et administratif, ces derniers demeurent toujours en instance ». Des responsables d'institutions financières se plaignent des jeunes investisseurs peu attentionnés à rembourser leurs dettes dans les délais contractuels stipulés dans les contrats. « Ce retard dans le recouvrement des prêts pénalise d'autres postulants dont les dossiers sont en instance depuis des mois déjà », précise une source bancaire à Arzew. Entre 2004 et le premier trimestre 2005, des responsables banquiers affirment avoir accordé plus de 389 certificats d'éligibilité aux projets d'investissement inscrits dans les secteurs de l'agroalimentaire, du transport et du textile, et ce dans le cadre des différentes options de facilitation accordées par l'Etat. Plus de la moitié des projets financés par les différentes institutions bancaires, telles que la BNA, la BDL, La BADR… au cours de cette période, n'ont pas été remboursés jusqu'à ce jour par les investisseurs. Notons que dans le but de mettre fin aux contraintes bureaucratiques rencontrées par les futurs promoteurs, l'ANSEJ (l'Agence Nationale de Soutien à l'Emploi de Jeunes) a signé 27 contrats avec les 5 institutions chargées du financement des projets éligibles. Par ailleurs, l'on saura également que le retard signalé dans le traitement des dossiers inscrits dans le créneau de l'environnement se pose actuellement au niveau de toutes les communes choisies comme pilotes pour l'application de la stratégie ministérielle visant la gestion des déchets dans le cadre d'« Algérie Blanche », à savoir Es- Sènia, Bir El Djir, Aïn El Kerma et Aïn Turck. Une fois concrétisés, les projets prévus dans ces communes engendreront quelque 50 000 postes d'emploi permanents, selon les directives de la tutelle.