L'établissement public hospitalier d'Adrar a mis en service son nouveau scanner. Cet équipement médical d'imagerie a fait couler beaucoup d'encre depuis le début de l'année 2003, date de l'inscription de l'opération pour son acquisition par la direction de la Santé. Cet appareil a dû coûter la bagatelle de 3 milliards de centimes, aménagements des infrastructures d'accueil destinées à le recevoir non compris. La présence de cet appareil radiologique à Adrar permettra de soulager en premier lieu bon nombre de patients, notamment ceux soufrant de traumatismes crâniens ou cervicaux et permettra, du coup, de renflouer le trésor public. En effet, les examens au scanner pour ces malades nécessitaient obligatoirement leurs transferts vers les grands centres hospitaliers du Nord du pays. Ce qui impliquait des dépenses financières inestimables pour leurs prises en charge, précisément les frais de transports aériens, sans compter évidement les désagréments causés aux patients et leurs accompagnateurs. Dans l'une de nos récentes enquêtes, nous avions estimé que le prix de revient de transfert pour ce type d'examen, pour 10 malades par an, coûtait à l'Etat près de 800 000 DA. Toutefois, cet appareillage est utilisé d'une manière très rationnelle, nous affirmera la directrice de ce secteur, pour la simple raison que c'est un équipement sophistiqué de dernière génération, appartenant à la gamme de haute technologie, et qu'il exige du doigté dans sa manipulation. Un médecin radiologue et 4 manipulateurs radio ont été formés dans ce sens. Dans un premier temps, ce sont les patients hospitalisés et les cas urgents qui bénéficient des bienfaits de cette technologie et bientôt cette prestation s'élargira au grand public. En marge de cette question du scanner, Mme Khalef nous assure de l'opération de la mise à niveau de son secteur, avec en priorité la maternité et les urgences médicales, pour un accueil de H.24. Le potentiel humain médical et paramédical ne cesse de s'accroître également, puisque le nombre des médecins spécialistes aurait atteint 36. D'ici la fin de l'année, cet effectif sera renforcé par un médecin du travail, un orthopédiste, un ophtalmologue, un réanimateur, un gynécologue, un neurologue, un radiologue et deux internes. La liste des généralistes affiche 52 médecins, avec 13 chirurgiens dentistes et 2 pharmaciens. D'autre part, le Dr Aek Ousna a été installé, hier matin, à la tête de l'établissement public de santé proximité d'Adrar, nouvelle structure issue du nouvel organigramme du ministère de la Santé et qui compte 7 polycliniques et 41 salles de soins à travers la wilaya.