L'admission à l'internat pour les élèves inscrits au niveau des trois établissements du secondaire de Draâ El Mizan s'est effectuée en même temps, la semaine dernière. En effet, si lors des années écoulées, cela se faisait dans les toutes premières semaines, il n'en a pas été ainsi pour cette rentrée scolaire 2007 qui a coïncidé non seulement avec le début du mois de Ramadhan, mais la cause principale en était surtout les travaux d'aménagements entrepris et qui étaient toujours en cours. Ainsi, le lycée Ali Mellah, qui avait ouvert ses portes en 1971, accueillait plus de 400 élèves internes venus des différentes daïras de la wilaya de Tizi Ouzou alors qu'actuellement leur nombre s'élève à 60. « Nos internes viennent tous de la commune d'Aït Yahia Moussa. Après l'ouverture du lycée de cette localité, il n'y aura sûrement plus d'internat d'autant plus que la mentalité des élèves a beaucoup changé par rapport à ce régime », nous déclare le conseiller d'éducation. Par ailleurs, en ce qui concerne ce retard, notre interlocuteur ajoute que le lycée Ali Mellah avait entrepris des opérations de réhabilitation de tous les locaux, à savoir les blocs pédagogiques, les dortoirs, la cuisine et le bloc administratif. Les travaux n'avaient pas été entamés au début des vacances scolaires. Le lycée Saïd Hamdani accueille, quant à lui, les élèves internes « filles », au nombre de 250 inscrites pour cette année scolaire. « Nos filles internes viennent des villages éloignés des communes d'Aït Yahia Moussa, Boumahni et de Frikat-haut. Nous avons donc 250 filles internes », nous confie Rachid Zouba, l'intendant principal de cet établissement nous fait part également des travaux d'aménagement effectués dans les dortoirs, où des placards en dur ont été installés alors que les anciennes armoires ont été cédées au lycée Ali Mellah ainsi qu'un lot de matelas neufs. En ce qui concerne le troisième lycée, à savoir le technicum, il reçoit, pour sa part, 70 internes venus également de la localité d'Aït Yahia Moussa. Il dispose d'un bloc internat toujours à l'état neuf qui n'a que 3 ans d'âge. Néanmoins, ce qui caractérise ces trois internats est le fait qu'ils ne disposent pas d'infirmiers, ce qui place l'encadrement dans une mauvaise situation et dans un stress permanent. Pour les élèves internes interrogés, ils ne se considèrent nullement comme étant des privilégiés. « Il n'y a pas mieux que chez nous, à la maison, au milieu de la chaleur familiale, malgré la bonne prise en charge et toute l'attention dont nous faisons l'objet », nous confient-ils.