Cheurfa compte parmi ces petites communes restées en marge du développement, et où le minimum de commodités nécessaires à une vie décente, manque. Les retards cumulés sont d'autant plus grands que ses habitants mêmes lui dénient le statut de commune. Aujourd'hui, elle a le regard braqué sur la mise en valeur du lac Fetzara pour tenter de résorber les déficits qui ont accru la demande sociale et multiplié les attentes. Les services agricoles s'ingénient à résoudre le problème fondamental que posent les inondations récurrentes, contrariant tous les objectifs. La production agricole pâtit pratiquement toutes les années des aléas climatiques .Ici, l'on mise beaucoup sur le développement rural et partant la fixation des populations. La région, qui renferme beaucoup de potentialités est connue notamment par sa production de légumes secs, de céréales, et de celle animale. Les efforts consentis en matière hydraulique ont d'ailleurs permis la mobilisation de ressources supplémentaires pour l'extension des surfaces irriguées. La commune a bénéficié, ces dernières années, de dotations financières conséquentes ayant quelque peu densifié l'investissement, et nombre de réalisations ont vu le jour à la faveur de la mobilisation des moyens financiers. Il en est ainsi en matière d'hydraulique, où le paquet a été mis sur les projets d'amélioration dans l'acheminement de l'eau potable, du développent forestier et l'action de désenclavement. Les secteurs de l'éducation et de la formation ne sont pas en reste de cette dynamique qui attend un sang nouveau à la faveur du renouvellement des assemblées populaires communales. C'est que les futurs élus ont, dans le cas de Cheurfa, du pain sur la planche pour inverser la tendance et assurer l'efficience des moyens mobilisés pour tous les projets, dont il est escompté un impact socioéconomique réel sur le développement de la commune.