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Paris veut relancer la « feuille de route »
Publié dans El Watan le 13 - 11 - 2004

La France, comme ses partenaires de l'Union européenne, maintiendra avec fermeté et conviction son engagement en faveur de deux Etats - un Etat palestinien viable, pacifique et démocratique, et l'Etat d'Israël - vivant côte à côte dans la paix et la sécurité.
La feuille de route, approuvée par Yasser Arafat, ouvre cette perspective. La communauté internationale doit peser de tout son poids pour la mettre en œuvre », a souligné le président Chirac, faisant référence au plan élaboré par le Quartette de médiateurs formé par l'Union européenne, la Russie, l'ONU et les Etats-Unis, en vue de l'établissement, à l'horizon 2005, d'un Etat palestinien indépendant. Paris espère conforter son rôle au Proche-Orient dans la perspective d'une reprise du processus de paix après le décès de Arafat. Et elle pense, pour ce faire, qu'elle a des atouts, notamment ses relations étroites et privilégiées avec le dirigeant palestinien disparu, Yasser Arafat, même quand il était isolé ces trois dernières années à la Mouqataâ. Si le président Chirac a été le premier dirigeant étranger à rencontrer la nouvelle direction intérimaire palestinienne, autour de Mahmoud Abbas, le chef de la diplomatie, Michel Barnier avait rendu visite, en juin dernier à Yasser Arafat dans son QG de Ramallah, malgré la réticence du gouvernement israélien. Il avait notamment critiqué l'isolement forcé de M. Arafat dans les murs de la Mouqataâ, estimant que cette situation « n'est pas digne (ni) pour lui-même (ni) pour les Palestiniens qu'il représente ». L'ancien chef de l'Etat Valéry Giscard d'Estaing a rappelé que la France a été « le premier grand pays à reconnaître sa légitimité à représenter les aspirations de son peuple ». « En octobre 1974, j'ai chargé mon ministre des Affaires étrangères, Jean Sauvagnargues, d'aller le rencontrer à Beyrouth, pour l'informer de l'importance que la France attachait à ce que le peuple palestinien puisse disposer d'une patrie et connaître enfin la paix avec ses voisins. » « Ce fut le premier entretien de Yasser Arafat avec un ministre d'un gouvernement occidental », souligne Valéry Giscard d'Estaing. La France avait ainsi reconnu au président de l'OLP le statut d'interlocuteur incontournable, une position défendue par tous les gouvernements français depuis lors. Le 1er mai 1989 à Paris, Yasser Arafat était reçu par le président François Mitterrand dans le cadre de sa première visite officielle dans un pays occidental. Il avait alors reconnu que la charte de l'OLP prônant la lutte armée pour libérer toute la Palestine était « caduque ». La France a assisté Arafat par deux fois, la première en l'aidant à évacuer Beyrouth investie par Israël en août 1982, la seconde à quitter Tripoli, dans le Nord-Liban, assiégée par les Syriens en décembre 1983. Vingt et un ans plus tard, c'est encore la France qui a permis à Yasser Arafat de quitter son QG de Ramallah où les forces israéliennes l'assiégeaient depuis trois ans, en l'accueillant le 29 octobre pour son dernier voyage.

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