C'est devant une nombreuse assistance composée de lycéennes et de lycéens que le Colonel Si Hassen a reparlé d'histoire. Cette manifestation rentre dans le cadre des festivités de la célébration du 53e anniversaire du déclenchement de la lutte armée. L'orateur a révélé à l'assistance juvénile des vérités sur les préparatifs relatifs au déclenchement de la lutte armée, les origines du 1er Novembre 1954 et ses animateurs. Les positions affichées par les Messalistes, les Uléma, les communistes, sur le déclenchement de la lutte armée, d'une part, et la réaction des colons français et les autorités militaires et civiles de la France coloniale à l'égard de cette action menée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, d'autre part. « Cette action était bien programmée. Elle avait eu lieu à travers l'ensemble du territoire national. C'est vrai qu'il n'y avait pas eu des dégâts énormes. Il fallait créer l'impact pour annoncer le début de la guerre de Libération nationale », a déclaré Youcef Khatib. L'orateur s'est étalé par la suite sur cet événement qui s'était produit dans la Wilaya IV, le résultat mené dans les 22 cibles et les ratages pour diverses raisons, relevés dans certaines opérations prévues par le commandement au niveau des casernes de Boufarik et de Blida, actions menées et dirigées respectivement par les moudjahidine Ouamrane et Bitat. Le Colonel Si Hassen, après avoir donné des détails sur des repères historiques jusqu'en 1962, le rôle de la Wilaya IV, a longuement intervenu sur le parcours et l'influence dans l'organisation de son ami Si Mohamed, en l'occurrence Si Djillali Bounaâma, responsable de la Wilaya IV historique avant son assassinat à Blida en 1960. En fait, ce fut un cours d'histoire très intéressant sur la lutte armée animée par un historique. « Pour l'intérêt de l'Histoire de notre pays, il faut parler des faits réels, qu'ils soient positifs ou négatifs. Mais sachez une chose que c'est grâce à des hommes et des femmes qui avaient votre âge à l'époque, que l'Algérie a déclenché la lutte pour se libérer du colonialisme, sans pour autant avoir de gros moyens. Leur sacrifice n'est pas vain », a conclu le président de la Fondation de la Wilaya IV historique.