L'unité de production de l'entreprise des eaux minérales de Saïda (EMSS) est à l'arrêt depuis plus d'une dizaine de jours. Entreprise des eux minérales de Saïda : Les intempéries mettent l'unité à l'arrêt L'origine de cet arrêt qui a totalement paralysé la production, est une panne générale due, selon le directeur M. Tayeb, « à la défectuosité des transformateurs d'énergie, résultant des intempéries et des fortes pluies qui se sont abattues sur la ville. » « La Sonelgaz nous a fait perdre un temps précieux en ne faisant pas preuve de célérité et d'efficacité Nous allons demander des dédommagements », a dénoncé le premier responsable de l'unité. Et d'ajouter : « l'usine reprendra et sera en principe opérationnelle le 28 octobre 2007. Nous produirons, comme d'habitude, une moyenne de 70 000 bouteilles/jour. » Notre source précise qu'« il faut près de 60 millions de centimes pour procéder à la réparation des transformateurs. » D'autre part, l'unité de Saïda, proposée à la privatisation depuis de longues années, n'a pas encore trouvé d'acquéreurs et les différents prétendants, dont le dernier Sidi El Kebir, se sont éclipsés. Pas de repreneur « Cette fois, l'on parle d'un groupe de Sétif, dont l'un de ses représentants est venu visiter l'usine et a même demandé conseil à l'administration pour l'installation de ses toutes nouvelles machines », confirme le directeur qui précise toutefois qu'il n'y a rien d'officiel. Les travailleurs, quant à eux, sont dans l'expectative et souhaitent vivement qu'une solution définitive soit trouvée car, maintenant, même leurs salaires sont menacés et c'est en faisant des acrobaties que l'entreprise arrive à payer son personnel. Tension à l'état civil Depuis plus d'une semaine, le siège central de l'APC de Saïda est envahi par des centaines de personnes venues se faire délivrer différentes pièces administratives. Il est difficile de se frayer un chemin dans la grande salle de l'APC, bondée de monde et où des citoyens, respectant les interminables chaînes humaines devant les préposés aux guichets, attendent leur tour. Pour en savoir plus, nous avons pris attache avec M. Taguine Khaled, un fonctionnaire, qui nous expliquera : « Nous sommes débordés, nous avons doublé, même triplé le nombre des agents pour satisfaire cette forte demande sans cesse pressante. » Tout d'abord, il y a les dossiers des élèves et des étudiants, mais aussi les différents concours et examens programmés dans la wilaya pour le recrutement de fonctionnaires, sans parler des différentes pièces administratives exigées par différents organismes. « Le problème réside dans le refus par les différentes administrations de l'extrait de naissance N° 13, exigent l'extrait de naissance N° 12, c'est-à-dire la copie originale que nous sommes les seuls habilités à délivrer dans la commune », dira notre interlocuteur. S. A.