Les habitants se sont plaints du problème de l'infiltration des eaux pluviales à l'intérieur même de leurs bâtisses, notamment celles situées au Centre-ville L'incident le plus important survenu durant les dernières 24 heures est relatif à l'effondrement d'un mur de clôture d'un abattoir avicole, dans la commune de Hassi Ameur, indiquent des sources de la protection civile d'Arzew. « A Arzew, la plupart les habitants se sont plaints du problème de l'infiltration des eaux pluviales à l'intérieur même de leurs bâtisses, notamment celles situées au Centre-ville, eu égard à la vétusté des immeubles, dont la date de construction remonte à l'ère coloniale », apprend–on. La RN 11 a connu quelques problèmes qui ont perturbé la circulation, notamment sur le tronçon situé entre les communes de Gdyel et Bir EL Djir. Les inondations signalées dans cette partie de la route sont dues à la situation géographique de la ville de Gdyel. « Les études de protection menées contre les inondations ont démontré qu'au niveau de cette commune, le curage des ouvrages d'assainissement n'a pas été effectué de manière optimale, vu que les réseaux d'assainissement n'ont pas été conçus pour la taille actuelle de l'agglomération. D'ailleurs, durant cette période de grandes averses, les eaux pluviales ne drainent pas suffisamment en raison de l'importance de la quantité de boue charriée », dira un responsable du service technique de l'APC. Bassins d'accumulation Notons dans ce cadre qu'une étude a révélé la nécessité de l'introduction de 2 ceintures Est et Ouest de 8 km, avec des bassins d'accumulation et des ouvrages de raccordement pour évacuer les eaux pluviales vers le lac Telmine. L'étude a coûté quelque 730 000 DA, alors que le projet a été évalué à près de 50 millions de dinars. Au niveau d'autres communes, comme Hassi Bounif et Ben Okba, cette première pluie a quand même eu le mérite de mettre à nu d'autres malfaçons qu'on ne peut apercevoir en temps normal. Il s'agit du revêtement des routes et des rues en bitume. Plusieurs affaissements ont été remarqués au niveau des ruelles. « Cette dégradation a crée des trous béants, visibles à l'œil nu, qui peuvent devenir dangereux pour les automobilistes au cas où ils ne sont pas pris en charge immédiatement par les services de la voirie », signale un habitant.