Les maladies génétiques constituent un véritable casse-tête pour les chercheurs. La première journée de génétique des pathologies humaines a été organisée hier à l'Institut Pasteur d'Algérie par un groupe de chercheurs algériens installés à l'étranger. L'objectif de cette journée, selon Mustapha Bensaâda, chercheur algérien installé en France, initiateur de cette rencontre, est de permettre aux chercheurs algériens de confronter leurs expériences avec leurs collègues travaillant à l'étranger sur des recherches portant sur certaines maladies génétiques, en l'occurrence certains cancers, les maladies neurologiques et le retard mental chez l'enfant. Il y a lieu d'expliquer, à travers ces deux journées, l'importance d'introduire les tests de diagnostic afin d'arriver à assurer une médecine de qualité. Un diagnostic, a-t-il ajouté, qui doit être fait chez des couples à risque pour avoir les probabilités du risque d'atteinte génétique de leur progéniture. Ces tests, signale le Dr Bensaâda, existent, ils sont certes onéreux, mais ils permettent d'éviter certaines maladies lourdes dont la prise en charge est très coûteuse.