Les habitants du douar Mekkam interpellent de nouveau les autorités locales pour se pencher sur la situation difficile que vit leur hameau. Ils insistent notamment sur le retard accusé dans la réalisation de l'antenne communale, dont le chantier est à l'arrêt, selon eux, en raison du refus du propriétaire du terrain de laisser l'entreprise poursuivre les travaux : « Celui-ci, après avoir donné son aval au transfert de cette propriété, est revenu sur décision pour des motifs inconnus », écrivent-ils dans leur correspondance, en demandant aux responsables locaux d'appliquer la loi régissant ce type de litige, afin de relancer le chantier et de permettre au villageois de bénéficier de leur projet administratif. En outre, les plaignants relèvent le manque crucial du précieux liquide, malgré la construction d'un réservoir d'eau en 2004. « Les services concernés n'ont pas daigné à ce jour mettre en place les conduites de distribution, en dépit de nos maintes réclamations » indiquent-ils. En attendant une éventuelle prise en charge de leur problème, les citoyens sont obligés de recourir aux vendeurs d'eau, moyennant le paiement de 500 à 700 DA la citerne de 3 000 litres pour ceux qui ont les moyens.