C'est sous l'égide du président de la République et avec la collaboration de la direction de la petite et moyenne entreprises et de l'industrie artisanale de Mila que le 5e Salon du couscous organisé par la Chambre de l'artisanat et des métiers Jijel-Mila (CAM) se tiendra du 6 au 8 novembre, à la maison de la culture de Mila avec la participation confirmée de 108 exposants, dont plus de 50% de la wilaya 43. « La manifestation qui coïncide avec la 9e Journée nationale de l'industrie artisanale sera étoffée par la présence de microentreprises de l'Ansej, l'Angem, la Cnac et la Dop de l'Union européenne, ainsi que les secteurs de la Djs et de la formation professionnelle, dans un souci de vulgarisation des filières de l'artisanat et des métiers », a souligné Yazid Gouah, directeur de la Pme et de l'artisanat. « Le rendez-vous, ajoute-t-il, n'est pas limitatif à la confection du traditionnel couscous, mais concernera entre autres plusieurs activités artisanales, telles l'exposition et la vente de produits de poterie, tapisserie, bijouterie traditionnelle, habits traditionnels, apiculture et dinanderie. » Pour le couscous, 11 wilayas tenteront de faire valoir les facettes de leur art culinaire et enlever le premier prix sanctionnant le meilleur mets. D'autres prix seront décernés aux meilleurs stands et produits artisanaux d'art. Des intervenants de la Casnos et des impôts animeront une demi-journée d'information afin de sensibiliser les opérateurs sur la pertinence des taxes artisanales. Dans la même optique, rappelle M. Gouah, la formation ayant pour thème « Gérer mieux l'entreprise » figure parmi les objectifs assignés à la CAM et la PME, conformément à la convention avec le Bureau international du travail (BIT). « S'attaquer aux mentalités pour mettre les artisans sur la bonne voie, les aider à placer leur produit sur le marché et les assister sachant que la microentreprise est fragile à sa création, surtout dans ce contexte de rude concurrence, sont autant d'ambitions visées par cette cinquième édition du couscous », soutient-il encore.