Trois personnes brûlées dans une explosion de gaz à Collo Les habitants de la cité Mahmoud Boulekhsaïm de Collo ont été réveillés, il y a quelques jours, par une forte explosion qui a créé une grande panique au sein du voisinage. En effet, la déflagration, qui serait causée par une fuite de gaz au niveau d'un logement du 3e étage d'un immeuble, a fait trois blessés dont une femme sérieusement brûlée dans différentes parties du corps. Après avoir reçue les soins nécessaires au niveau de l'hôpital de Collo, elle a été évacuée en urgence, le matin même, vers le centre des grands brûlés du CHU de Constantine. Quant aux deux autres hommes, brûlés légèrement, ils ont quitté l'hôpital après avoir été soignés. Cette forte explosion a causé des dégâts importants au niveau du logement où a eu lieu le sinistre, mais aussi dans le logement de l'étage du dessus, cela en plus de l'incendie qui a été vite maîtrisé grâce à l'intervention rapide de la Protection civile. On patauge dans la gadoue Les pluies qui se sont abattues sur la ville de Collo durant cette dernière semaine, nous ont replongé dans un cadre de vie pitoyable. La gadoue a envahi toutes les cités de la périphérie de la ville sans exception. Ces cités ont d'ailleurs grand besoin d'un aménagement urbain, notamment le revêtement des routes et la réalisation de trottoirs. Ce sont toujours les mêmes scènes qu'on voit depuis plusieurs années : des routes dégradées à peine carrossables, des chantiers installés indéfiniment, des flaques d'eau et des nids-de-poule qui parsèment les routes, sans oublier des incidents qui ont tendance à se répéter. Certes, des opérations d'aménagement urbain sont inscrites, mais la prise en charge effective tarde à venir. Cependant, des priorités devront être données à certaines routes de grande utilité ou densément fréquentées, comme la route de la Palestine qui, de surcroît, mène vers l'hôpital et qui est la plus dégradée des routes du centre-ville. L'AADL, pas juste du tout ! Les 300 bénéficiaires du site AADL de Merj Eddib ne passeront apparemment pas l'hiver dans leurs nouveaux logements. Quand pourront-ils enfin en bénéficier ? Et où en sont les travaux ? Dieu seul le sait, puisque à la direction de l'AADL on nous demande, très poliment d'ailleurs, de nous contenter d'écrire sur « les vives couleurs des tours en apportant un constat visuel ». Voilà, sûrement les responsables de l'AADL croient avoir en face d'eux leurs subalternes. Le mécontentement du wali à Bir Farina La scène s'est déroulée à Bir Farina, près de Azzaba, au moment où la délégation officielle, conduite par le chef de l'exécutif, devait s'enquérir des travaux de construction d'un établissement scolaire. En apprenant les chiffres des montants de réévaluation devant permettre d'achever le projet, le wali a opposé un niet catégorique avant de demander à ce que ces montants soient revus. Un geste qui semble, entre autres, dire que la wilaya construit tellement d'écoles pour savoir avec exactitude le coût de revient d'un établissement du primaire. Remous à la cité universitaire Les étudiants affiliés à l'alliance nationale pour le renouveau estudiantin (Aren) viennent, à travers un communiqué, de s'insurger contre « les graves défaillances » qu'enregistre, à leurs dires, la cité universitaire n°1 d'El Hadaïek. Ils mettent en exergue les « graves carences d'hygiène », en citant comme exemple l'état de la literie. Un fait qui aurait, selon les termes du communiqué, causé d'importantes lésions oculaires aux étudiants. Ils citent d'autres « situations incommodantes », comme le manque de fenêtres dans certains blocs, et la décision de la direction de fermer les douches. Les étudiants de l'Aren, qui avaient auparavant tenu un sit-in devant le bâtiment de la direction de la cité, interpellent aussi bien les responsables directs du secteur que la direction de la santé pour demander à ce qu' « une enquête sanitaire soit ouverte ».