L'équipe de handball du Mouloudia Baladiyate Saïda (MBS), qui a trimé durant le championnat de l'année écoulée pour s'attendre à son accession en excellence, a été terriblement déçue en se retrouvant en division 2, une trouvaille de la nouvelle fédération algérienne de handball qui, avec ses experts, a promis d'apporter un plus au hand algérien, après l'échec de l'équipe nationale en coupe d'Afrique.Mais la aussi, cette nouvelle mouture se trouve confrontée à l'épineux problème de gestion. Contacté par nos soins, un responsable de l'un des 6 clubs représentant le groupe Centre-ouest nous dira : « la division regroupe 12 clubs répartis en 2 groupes de 6 et théoriquement, c'est la fédération qui doit gérer ces clubs. Or, il se trouve que la gestion a été confiée à la ligue régionale de handball d'Oran, laquelle a envoyé, dans un premier temps, des engagements au groupe concerné, à savoir Alger centre, Baraki, MB Saïda, MC Oran, CS Oran, MAzagran, et s'est finalement rétractée. La fédération nationale a désigné alors la ligue régionale de Saïda pour prendre en charge ce championnat. Devant cet état de fait, les 6 clubs, à l'unanimité, ont rejeté cette décision et ont exprimé leur refus à travers une pétition qu'ils ont adressée à la fédération nationale de handball. Pour eux, il ne s'agit pas de jouer dans une région, mais d'être gérés par la fédération nationale de handball. A l'heure actuelle, les compétitions sportives n'ont pas encore débuté, les préparatifs ont été pourtant entamés en août pour lancer le championnat, mais ils se sont avérés infructueux et inopérants. Par ailleurs, à Saïda, un problème et pas des moindres persiste au niveau de la ligue régionale de handball et de la ligue de wilaya, qui fonctionnent curieusement depuis 2 ans avec un directoire en faisant fi de la réglementation et des textes en vigueur, au grand dam des 8 clubs de la ligue de wilaya, dont 5 ont boycotté le championnat depuis une année et dans l'indifférence des uns et des autres. Le confort des résultats ne doit pas nous faire oublier la source inépuisable de richesses qu'est la formation. Les responsables du sport sont interpellés pour mettre fin à cette situation déplorable qui risque de ternir l'image handbalistique du pays et d'avoir de sérieuses répercussions sur la formation et les résultats des clubs et par ricochet sur l'équipe nationale de handball. Et de conclure, « nous avons placé un grand espoir en cette nouvelle fédération qui nous a déçu. Avec l'ancienne fédération au moins on savait où jouer, par qui on est géré et ou rétrograder. »