Un gendarme a été blessé lors de l'arrestation mouvementée d'un groupe de malfaiteurs qui écumaient la zone boisée située à proximité du lieudit Le Rocher, à la sortie nord-ouest de la ville, a-t-on appris hier auprès du commandant du groupement de la gendarmerie nationale. L'un des malfaiteurs, armé d'un sabre, s'est rué sur le chef de brigade pour lui porter un coup. L'agresseur a été finalement maîtrisé. Composé de six individus, dont deux jeunes femmes utilisées comme appât, ce groupe de malfrats avait à son actif un nombre indéterminé d'agressions avec armes blanches contre des automobilistes de passage dans cette zone quelque peu isolée. Poursuivant leurs investigations, les gendarmes ont identifié et localisé un complice de cette bande, un garagiste installé à Es Sénia, qui était chargé de fourguer les véhicules volés. Il a été surpris au volant d'un camion Hunday transportant un véhicule Peugeot 406 volé, qu'il avait l'intention de convoyer jusqu'à la ville de Béchar pour le céder. Les mis en cause ont été présentés devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Es Sénia, lequel a signifié leur mise en détention préventive. Lors d'une autre intervention, 52 lots d'effets vestimentaires provenant de la contrebande, de fabrication chinoise et marocaine et représentant une valeur marchande de plus de 5 milliards de centimes, ont été saisis dans la commune d'Es Sénia. La marchandise prohibée était dissimulée dan un hangar situé dans le quartier La Lofa, au sein de ladite commune. Deux personnes, B. A., âgé de 46 ans, et B.S., 22 ans, ont été arrêtés. Notre source indique encore que deux autres individus, G.M., 32 ans, et Z.A., 39 ans, membres d'un réseau de trafic de véhicules, ont été écroués hier par le même magistrat. Ils ont été interpellés séparément dans un fourgon et une voiture utilitaire. Lors de leur interrogatoire, ils ont déclaré avoir réussi à fourguer une dizaine de véhicules. Ils acheminaient à partir de la frontière algéro-marocaine des véhicules introduits clandestinement sur le territoire national pour les revendre à Oran et dans différentes villes de l'ouest du pays. Les mis en cause ont été écroués par le tribunal d'Es Seddikia.