L'Aïd El Kebir est à nos portes et plus d'un se demande déjà si cette année sera la bonne pour, enfin, se permettre « le luxe » d'offrir un mouton bien cornu à sa famille. Les éleveurs, tout comme les maquignons et autres intermédiaires, affichent bonne mine au souk hebdomadaire de la ville d'Oran. « Regardez ce nombre important de moutons présents ici au marché, et la demande s'annonce déjà très forte », déclare un maquignon venu de la région d'El Bayadh. Les premiers prix annoncés au marché à bestiaux sont presque identiques à ceux de l'année passée, mais selon les observateurs au fait des arcanes du monde agricole et rural, la tendance en matière des prix des viandes ovines devrait prendre une courbe ascendante quelques jours avant le retour des pèlerins. Pour le moment, la belle bête cornue est cédée entre 13 000 et 35 000 dinars et les maquignons qui ont le vent en poupe se frottent les mains.