Elle survient généralement à partir de 51 ans et vient bouleverser la vie de certaines femmes. Les bouffées de chaleur représentent l'un des signes les plus caractéristiques et les plus précoces, a précisé le Pr Derguini, chef de service de gynécologie obstétrique à l'hôpital de Kouba, lors d'un symposium organisé, mercredi dernier, par les laboratoires Innotech international, en collaboration avec leur partenaire algérien Sapromed. Le conférencier a expliqué que la femme se trouve dans une situation très stressante. Ces symptômes touchent, selon lui, les 3/4 des femmes et créent des sensations d'étouffement désagréables, de jour comme de nuit. D'autres manifestations, comme la fatigue, la sécheresse vaginale ou la prise de poids, sont plus insidieuses. « Si les bouffées de chaleur sont inexistantes ou très modérées chez une femme sur deux, l'autre moitié souffre de ces manifestations, parfois très pénibles. Elles sont toutefois très variables d'une femme à une autre, en fréquence et en intensité, et souvent vécues de façon très différente selon les femmes. D'après certaines études, elles varient également en fonction du pays », a-t-il dit. Cette situation provoque chez certaines femmes des situations désagréables nécessitant un traitement. La ménopause, a-t-il ajouté, représente un facteur de risque sur le plan cardiovasculaire, osseux (ostéoporose) et la prise de poids. Les traitements hormonaux substitutifs tant décriés ont, selon lui, montré de très bons résultats. « Contrairement à ce qu'on disait, ces traitements ne provoquent pas le cancer du sein. Ils font peut-être grossir, mais sans plus. » Des études, a-t-il signalé, sont venues démontrer que ces traitements n'ont aucune implication dans l'apparition du cancer du sein. « Au contraire, ils ont des bénéfices certains, comme la réduction de 30% du cancer du colon. Ils suppriment les bouffées de chaleur, les sueurs nocturnes, améliorent la qualité du sommeil et préviennet la sécheresse vaginale. » Le Pr Derguini a précisé que les femmes qui suivent ces traitements nécessitent une surveillance et des examens réguliers. Concernant les traitements aux phytœstrogènes de soja, le Pr Derguini a souligné qu'ils sont également recommandés pour améliorer la qualité de vie des femmes. D'autant plus que ce sont des produits à base de produits naturels. Leur efficacité, a expliqué le Dr Xavier Fruneau, du laboratoire Innotech international, est prouvée. Le produit Inoclim, a-t-il souligné, réduit de 50% les bouffées de chaleur. « Les phytœstrogènes ont le même effet, c'est-à-dire le même confort que les œstrogènes classiques. » Ces phytoestrogènes ne présentent aucun effet secondaire. Leur mode d'action et les études publiées sur le sujet semblent également montrer une absence de risque en termes de carcinogénicité qui demande cependant à être confirmée sur le long terme. Il déclare qu'ils offrent une meilleure qualité de vie pour des milliers de femmes sans leur faire courir de risque supplémentaire.