Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière organise pour la première fois, aujourd'hui et demain, une rencontre sur la procréation médicalement assistée (PMA) à laquelle sont conviés les différents centres privés de prise en charge. Si l'activité est aujourd'hui limitée au secteur privé, la PMA a, durant ces dernières années, fait son petit bonhomme de chemin. Les taux de réussite dépassent actuellement les 33%, ce qui correspond aux normes internationales, selon le docteur Nedir Chérif, président de l'Association nationale des centres PMA et responsable du centre de PMA Feriel. Cette rencontre internationale, qui a pour objectif de créer un centre public de PMA — un projet lancé depuis quelques années puis abandonné — verra la participation de spécialistes algériens et étrangers. Le problème de prise en charge qui se pose avec acuité pour les malades et les praticiens sera au centre des débats, est notamment celui relatif à la prise en charge des traitements excessivement chers par la sécurité sociale, d'autant que de plus en plus d'Algériens souffrent de stérilité.