Que de projets ! La commune de Bougaâ, troisième agglomération de la wilaya, vient de bénéficier de 37 nouveaux projets devant booster son cadre de vie et l'activité de la population, enfoncée des années durant dans la léthargie. « Ces projets entrent dans le cadre du développement de la cité », dira le secrétaire général de la wilaya, lors de l'installation du nouveau P/APC, issu d'une liste indépendante. La réhabilitation du stade communal et de nombreux quartiers de la ville, restée à la traîne, est selon le commis de l'Etat, l'axe prioritaire du programme. Laissé pour compte des années durant, le logement bénéficiera de la part du lion. A cet effet, 200 logements de type logement social participatif (LSP) et 170 autres à caractère social seront lancés prochainement. Le SG profite de l'opportunité pour annoncer, au grand bonheur d'une partie de l'assistance, que les cités Yaâlaoui, Aïn Maddah et Talatroumit seront, dans les prochains jours, raccordées au gaz naturel et à l'électricité. Centre culturel dites-vous ? A quelques jours du douzième « anniversaire » du lancement des travaux du centre culturel de Bougaâ, l'on constate que l'épilogue n'est pas pour demain, et ce malgré les 40 MDA investis. Pour rappel, ces travaux, lancés en 1996, pour un délai de réalisation de 12 mois au plus, ne sont toujours pas achevés. En 2006, les autorités de la wilaya ont, une fois de plus, débloqué un montant de 20 MDA pour la structure. Une autre rallonge équivalente a été allouée, ces derniers temps, au projet, lequel fait encore et toujours du surplace. La masse juvénile et la population de la commune antique, qui ne possèdent aucune infrastructure culturelle, à part la maison des jeunes, cherchent les causes principales du retard enregistré dans la réalisation du centre qui ne semble pas être à leur portée dans un futur tout proche. Afin de mettre un terme à cette situation, l'intervention du premier responsable de l'exécutif est souhaitée. Eternels travaux de terrassement Les rues et les trottoirs de la ville de Sétif sont, en permanence, « victimes » d'entreprises diverses. Ces dernières passent leur temps, comme des taupes, à creuser des tranchées, détruire les trottoirs, fermer des rues, et gêner la circulation piétonne et automobile, sans aucune considération pour la population. Sétif est devenue un grand gruyère, et le « trésor » n'a toujours pas été trouvé. On creuse et on s'en va, en recouvrant, au mieux, superficiellement, les excavations avec un peu de terre ou de caillasse, laissant les citoyens à leur triste sort, s'embourber et se débrouiller comme ils peuvent. Les entreprises, et elles sont nombreuses, reviendront, dans quelques temps, recreuser la chaussée, défoncer les trottoirs et laisser des trous béants sans, à aucun moment, songer au citoyen qu'elles indisposent, ni à faire du travail propre. L'Algérienne des eaux, la commune, Sonelgaz, les promoteurs publics et privés, enfin tout ceux qui ont envie de faire de la spéléologie, creusent et oublient de remettre les choses en l'état. N'y a-t-il aucune autorité pour contrôler et sévir pour le bien de la communauté ? N'y a-t-il aucun respect pour la ville et le citoyen ? Cauchemar des souscripteurs de l'AADL Les souscripteurs des 500 logements AADL de la capitale des Hauts-Plateaux doivent, une fois de plus, prendre leur mal en patience, d'autant que le lot des 222 logements, qui devait être distribué en juin dernier (voir El watan n° 5050), se trouve, six mois après, au point mort. Aux dernières nouvelles, ce quota sera, après des années et des années d'attente sur des charbons ardents, livré en début janvier 2008, soit dans quelques jours, alors que le reste du programme (278 appartements), qui devait être mis à la disposition des citoyens, lesquels ne savent plus où donner de la tête, sera attribué, nous dit-on, vers la fin mars ou début avril de l'année prochaine. « Ces retards récurrents ont un coût, surtout que bon nombre de souscripteurs sont ruinés par la sous-location », dira l'un d'eux , se retrouvant depuis septembre dernier SDF ! L. H., Leïla Benani, N. L.