Des issues de secours à revoir » et « déplacement des ascenseurs » sont les griefs retenus avant de délivrer le fameux certificat de conformité qui permettrait la vente des locaux commerciaux érigés à l'intérieur de l'imposant centre commercial El Manara érigé en plein centre-ville de Blida. Les réserves émises par la commission d'urbanisme de la commune de Blida figuraient dans le certificat de conformité délivré et qui stipulait qu'il restait 15% de travaux à réaliser. L'opération vente avec acte avait cependant était entamée et fut suspendue par la Conservation centrale d'Alger. Le gérant du centre, patron d'une société de construction, semble s'être entendu avec le conservateur du foncier au niveau de Blida, un notaire, N. H., à Boufarik, le directeur de la Conservation, le responsable de la commission de l'urbanisme pour l'Apc de Blida ainsi que l'ex-président de l'Apc de Blida, pour contourner la loi en se faisant délivrer un certificat de conformité tout ce qu'il y a de plus conforme pour permettre la vente des dizaines de locaux et même plus, par rapport au plan initial et faire disparaître des actes de vente initialement établis les mentions « gênantes ». La section de recherche du groupement de gendarmerie de Blida, au bout de quatre mois d'enquêtes et d'investigations, établira la présence de faux en écriture d'actes administratifs et officiels, de complicité réprimés par les articles 214 ou 222 du code pénal et pour lesquels les six mis en cause seront présentés, samedi, devant le procureur de la République près du tribunal de Blida. a