Les habitants résidants à Haï fellaoucene (ex-El Barki) lancent un SOS aux nouveaux élus, pour une prise en charge de leurs problèmes. Ces problèmes, indique un représentant de ces habitants qui s'est déplacé au siège de la rédaction locale, ne cessent de s'accumuler au fil du temps, surtout durant l'hiver. Ainsi lors des dernières pluies de novembre et de décembre, les scolarisés au niveau de l'école primaire « Tlemçani Ahmed » n'ont pas pu suivre les cours durant une semaine à cause des inondations et cela en raison du manque de réseau d'assainissement et d'évacuation des eaux de pluie. Situé à la périphérie de la ville, ce quartier populaire de plus de 20 000 âmes ne cesse de s'agrandir d'année en année et avec lui le mal vivre. Plusieurs requêtes ont été adressées aux autorités locales, notamment au wali, mais qui sont restées lettre morte. Aujourd'hui, les habitants espèrent une prise de conscience des autorités locales pour se pencher sur les problèmes de ce quartier qui est une des portes d'entrée de la capitale de l'ouest du pays. Lors des dernières pluies, faute de moyens, ils ont dû passer leur nuit à la belle étoile en attendant d'éventuels secours. En raison de la dégradation du réseau et de l'insécurité sur la chaussée, les engins de la protection civile avaient eu des difficultés pour y accéder. Dans ce quartier, le commerce informel et l'anarchie sont devenus légion, malgré l'installation, durant cette année, d'une sûreté urbaine. D'autre part, la cité des 56 logements, depuis sa réception, n'est pas alimentée en eau, ce qui oblige ses habitants à faire appel aux colporteurs d'eau.