Le premier magistrat de la commune d'Ighram (Béjaïa), d'obédience RCD, n'a pas réussi à installer l'exécutif communal lors de la première session publique de l'APC tenue dernièrement à la salle de délibération de la mairie. Si les quatre élus du RCD ont voté logiquement pour la mise en place de cette équipe exécutive issue de leur parti, les trois élus du FLN et les deux autres du FFS l'ont désapprouvée. « Le RCD devrait composer avec les autres partis car il ne détient pas la majorité absolue », nous fera remarquer l'élu du FFS, Iskounen Larbi. « Une cohabitation au sein de cet exécutif aurait été et serait toujours souhaitable car plus bénéfique pour notre commune », estimera pour sa part l'élu du FLN, Abdellah Bouda. Le P/APC, Ibaliden Boussaâd en l'occurrence, se dit, quant à lui, très étonné par l'issue de la réunion. « J'ai saisi officiellement l'instance exécutive du FFS d'Ighram pour associer leurs élus dans la gestion des affaires de la cité comme prôné lors de notre campagne électorale, mais ses responsables se sont contentés de me faire part de leur respect de l'alternance au pouvoir local et de leur disponibilité à ne pas nous bloquer », affirmera notre interlocuteur.