Les chauffeurs de taxis victimes d'agressions Les agressions contre les chauffeurs de taxis se multiplient à Annaba. Les auteurs sont des délinquants ou repris de justice qui utilisent divers stratagèmes pour attirer leurs victimes dans un traquenard. Se faisant passer pour des jeunes couples, en quête de transport, ils utilisent cette ruse pour piéger la victime. Entraîné vers des zones isolées, le chauffeur de taxi est délesté de son véhicule sous la menace d'une arme blanche. L'autre stratagème consiste à faire arrêter, au centre-ville, un taxi pour lui désigner une destination, où deux ou trois complices sont déjà postés, prêts à attaquer le chauffeur, aussitôt sa voiture à l'arrêt. Cette situation se répercute sur les citoyens usagers, pour qui prendre un taxi est devenu synonyme de galère. Conscients du risque qu'ils encourent, les chauffeurs de taxis réfléchissent, dorénavant, mille et une fois avant de prendre un client seul ou accompagné. Trémie inutile Mise en service depuis novembre 2004, la trémie du boulevard Bouali Saïd n'a pas été d'un grand apport pour le désengorgement de la circulation au centre-ville. Cette infrastructure, dont les murs latéraux connaissent quotidiennement des infiltrations d'eau, menace sérieusement les assises mêmes de l'ouvrage, car n'étant pas adaptée aux besoins des usagers motorisés. Plusieurs urbanistes ont estimé qu' « au plan psychologique, elle agresse les regards, alors que sur le plan pratique, elle n'est véritablement d'aucune utilité, puisque le problème de la circulation sur ce boulevard reste posé, même s'il a été, quelque peu, atténué ». Les mêmes observateurs ont affirmé qu'une étude, pour la réalisation d'un tramway avec quatre radiales, avait été réalisée il y a plusieurs années. Après avoir coûté à la wilaya une importante mobilisation humaine et financière, elle a été abandonnée après son achèvement pour céder l'espace à la réalisation de cette trémie. Maintenant que le projet du tramway a pris forme, cette étude n'a pas été reprise pour être intégrée dans celle du tramway, ce qui représente une perte sèche pour le Trésor public. L'agence foncière mise à l'index Les habitants de la cité Oued Forcha 5 sont en colère. Les dernières intempéries ont davantage dégradé leur environnement. Non bitumées, les rues s'affaissent, de plus en plus, après chaque averse, pour devenir impraticables, encore moins carrossables. Rencontré devant la porte de sa maison, alors qu'il écopait l'eau généré par les inondations, un des habitants de cette cité, dira : « Ce n'est pas normal d'acquérir un terrain viabilisé, alors que les rues ne sont pas bitumées. Nous avons frappé à toutes les portes, mais en vain. Même le réseau d'évacuation des eaux usées et pluviales est obstrué, ce qui génère des inondations à la moindre averse. C'est la responsabilité de l'agence foncière qui n'a pas honoré ses engagements depuis plusieurs années ». La colère des habitants de Sidi Amar Les nouveaux élus de la commune de Sidi Amar ont du pain sur la planche. Avec ses quelque 60 000 habitants, cette agglomération est certainement l'une des 12 communes de la wilaya les plus mal entretenues. A l'exception du boulevard principal, est un trompe-l'œil, les routes et espaces verts sont dans un état lamentable. La majorité des caves des bâtiments sont inondées et dégagent des odeurs nauséabondes, préjudiciables à la santé des citoyens, et représentant un lieu de prédilection pour les moustiques et autres rongeurs. A la cité Chaïba, une centaine de locataires n'a pas cessé de faire appel aux services de l'OPGI pour mettre un terme au problème de l'étanchéité qui dure depuis plusieurs années. Saisi à maintes reprises, cet office fait la sourde oreille, au moment où des dizaines de familles continuent de vivre le calvaire, généré par les infiltrations d'eau de pluie à chaque intempérie. Au niveau de cette commune tous les sites sont dans un état de délabrement avancé. A. L., M. F. G.