La Gendarmerie nationale envisage d'augmenter le nombre de radars et améliorer leur qualité pour contrôler la vitesse des véhicules et identifier ceux faisant l'objet de recherches notamment au niveau des autoroutes d'Alger. Le chef de la sécurité routière du groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale, capitaine Mohamed Mouaïzia, a indiqué que « les radars sont utilisés au niveau des autoroutes enregistrant le plus grand nombre d'accidents à l'instar de celle menant vers l'aéroport international d'Alger », soulignant que « le renforcement du nombre de radars contribuera à la sécurité des routes et à la maîtrise de la situation sécuritaire ». « Le nombre de radars fonctionnant 24h/24 n'est pas suffisant compte tenu de la densité du parc automobile de la seule wilaya d'Alger », a affirmé le même responsable, ajoutant que de nouveaux radars en cours d'expérimentation seront utilisés bientôt. « L'utilisation de ces radars, selon le capitaine Mouaïzia, a permis de réaliser de bons résultats, car les propriétaires des véhicules font de moins en moins de vitesse, ce qui a contribué au recul du nombre d'accidents dus à l'excès de vitesse. » Concernant l'utilisation du radar pour l'identification de véhicules recherchés par les services de la Gendarmerie nationale, le même responsable a indiqué que cette opération s'effectue à travers les données relatives au véhicule recherché, enregistrées par le radar qui le détecte dès qu'il entre dans son champ d'intervention. Les services de la Gendarmerie nationale ont utilisé « plusieurs modèles de radars, à savoir ceux portés par le gendarme et ceux installés sur les véhicules de la Gendarmerie nationale. Leur champ d'action s'étend sur une distance de moins de 60 m ».