Les demandeurs d'asile tchétchènes en provenance de Russie embarrassent les autorités françaises. Les candidats à l'exil arrivent par des vols réguliers, munis de billets avec transit pour un autre pays non européen. Une fois à l'aéroport, ils déclarent demander l'asile politique, démarche incontournable que les policiers ne peuvent pas refuser. Ainsi, ils s'entassent dans les locaux d'hébergement destinés à les accueillir pendant l'étude de leur dossier. Selon le quotidien Le Figaro, les statistiques font état de 600 demandeurs d'asile tchétchènes à Roissy en décembre. Et en moins de trois mois, ce sont près de 1200 citoyens russes qui sont passés par la zone d'attente où sont placés les étrangers interpellés à la descente d'avion sans autorisation de pénétrer sur le sol français. Le sous-préfet de Roissy a dû réquisitionner 1600 m2 dans l'aéroport pour les héberger. Au-delà de Roissy, les demandeurs d'asile russes, en hausse de 77% depuis le mois d'août, affluent dans les préfectures. Ces candidats arrivent de Pologne, nouvelle frontière de l'espace Schengen, en bus. Enfin, dernier phénomène, selon l'Ofpra, les Somaliens embarquent à Djibouti en direction de Cuba ou du Maroc avec une escale en France. Mais une fois à Paris, ils y restent.