Dix-sept familles courent le risque d'être ensevelies, un jour, sous les décombres dans la vieille ville. Selon les rapports établis par les services de la Protection civile, suite à des sorties de reconnaissance, effectuées durant le week-end dernier, quatre maisons présentent plusieurs signes de délabrement. La première, une bâtisse à deux étages, située rue des cousins Kerouaz, plus connue par Zenkat Lamamra, abrite une famille de trois membres. Plus loin, au n°13 de la rue Derbal Amar, une habitation à trois niveaux est occupée par six familles. Le même constat a été fait pour deux autres bâtisses, dont l'une à deux niveaux est localisée au n° 50 de la rue Allaoua Boucheraiet, dans le vieux quartier de R'cif, là où résident six familles, comptant 19 membres, alors que la seconde se trouve à la rue Bouabdallah Nouar-Saïd, tout près de la passerelle Mellah Slimane, où résident quatre familles. La particularité commune à ces maisons demeure l'état de dégradation de la structure, l'effondrement de parties importantes des murs et des toitures, la présence de fissures sur les parois et le mauvais état des escaliers. La situation des lieux s'est dégradée encore plus après les dernières chutes de pluies, enregistrées le 30 décembre 2007. Alors que les services de la Protection civile restent encore en état de vigilance pour parer à tout incident, les rapports transmis aux autorités de la ville demeurent encore sans suite.