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Crise des lycées
Publié dans El Watan le 19 - 01 - 2008

Les terminales investissent la rue à Relizane…
Les élèves des classes de terminale de certains lycées de Relizane ont marché ce jeudi. En effet, ils étaient nombreux à venir investir le boulevard principal de la ville pour manifester leur inquiétude au sujet de leur avenir scolaire non sans dénoncer le mutisme de la tutelle vis-à-vis de leur préoccupation et lançant un slogan fort de sens qu'est « mahgourine ». Ils ont en fait crié à qui veut les entendre leur calvaire avec la densité du programme. « Quoique je sacrifie tout mon temps, y compris le jeudi après-midi et le vendredi pour ma scolarité, je n'arrive ni à suivre le contenu du programme ni encore moins à l'assimiler », a tenu à préciser une lycéenne, avant d'ajouter : « Je me vois avancer dans une impasse où rien ne se pointe à l'horizon. » Le volet des cours particuliers a également été évoqué où les marcheurs ont soulevé leur cherté. « Avec la dégradation du pouvoir d'achat, nos parents n'arrivent toujours pas à nous payer les frais de ces cours qui nous sont malheureusement indispensables », notera Mohamed. Des dizaines de protestataires ont été ensuite reçus dans la salle des délibérations de l'APW où ils ont été entendus par le SG de la wilaya et le chef du cabinet, en présence du P/APW. Ils ont été alors rassurés de la prise en charge de leurs problèmes où il a été envisagé de créer des cellules au niveau de chaque lycée avec en sus la possibilité d'ouvrir un fonds de wilaya destiné à la couverture d'une partie des charges nécessaires aux cours de renforcement. Après quoi, les élèves ont quitté le lieu avec une certaine quiétude.
… et à Sétif
Des centaines de lycéens des classes de terminale de la capitale des Hauts-Plateaux ont emboîté, jeudi, le pas à leurs camarades de la capitale. A l'origine du mouvement de protestation la surcharge ou la condensation, c'est selon, du nouveau programme initié par les réformes du système éducatif, s'articulant désormais et beaucoup plus sur l'approche par compétences. La crainte de ne pouvoir boucler à temps le contenu des programmes devant sanctionner en juin les épreuves du Bac (le premier des réformes en question), est derrière le débrayage des jeunes Sétifiens. C'est dans le calme que ces derniers se sont dirigés vers les sièges de la wilaya et de la direction de l'éducation où ils ont déposé leurs doléances. L'on apprend que des représentants d'élèves ont été reçus par les responsables du secteur ayant promis de transmettre leurs revendications à la tutelle : « Au vu de la surcharge des programmes des différentes matières enseignées, notre réussite aux épreuves du Bac est compromise. Ni les cours de soutien ni l'apport des polycopiés ne viendront à bout d'un long et difficile programme à revoir, tant qu'il est temps », diront de nombreux grévistes. « Il ne faut pas prendre nos enfants pour des cobayes ou des robots. Avec la surcharge des emplois du temps, on s'achemine tout droit vers la catastrophe », diront des parents d'élèves soucieux du devenir de leur progéniture.
Issac B, Kamel Beniaiche


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