Ce projet a débuté officiellement en mars 2003. Les travaux ont commencé à la fin de cette même année, avec un délai de réalisation de dix-huit mois. Les bénéficiaires du projet de construction de 170 logements LSP (logements sociaux participatifs), dans la commune de Chebli, attribués à l'OPGI, attendent depuis sept années de voir leur rêve se réaliser. En effet, ce projet a débuté officiellement en mars 2003. Les travaux ont commencé à la fin de cette même année, avec un délai de réalisation de dix-huit mois. Les logements auraient donc dû être livrés en juin 2005. « Nous sommes en 2010 et nous n'avons pas encore reçu nos clés ! Nous sommes pris en otages par les responsables de ce projet ! », nous dit, désespéré, un des bénéficiaires. Les citoyens concernés déplorent la lenteur des travaux et le retard accumulé (2005 - 2010). Les contrats établis par le notaire et déposés au niveau de l'OPGI, depuis plusieurs mois, et qui concernent les bénéficiaires ayant payé la totalité de leur dû ne sont pas encore signés. Il a été décidé une augmentation forfaitaire du prix des logements, suivie d'une assignation à payer cette majoration. Les concernés, ayant bénéficié d'un prêt bancaire pour payer la dernière tranche du prix de leur logement, après les formalités d'usage et l'enregistrement du montant auprès des services des impôts, ont vu leur opération refusée par l'OPGI. Cette dernière les oblige à payer et la somme concédée par la banque et la majoration pour le retard causé par l'OPGI et les différents entrepreneurs qui ont pris successivement en charge le projet. « Nous refusons de payer pour un retard que nous n'avons pas causé », s'insurgent tous les bénéficiaires. Et d'ajouter : « Si quelqu'un doit prendre en charge cette différence dans les prix des appartements, ce serait soit l'OPGI soit l'entrepreneur qui n'a pas fait son travail ! Ce serait plutôt à eux de nous dédommager ! » Après plus de sept années d'attente, les « bénéficiaires » de la cité des 170 logements LSP de Chebli n'en peuvent plus : le temps et les « prix des matériaux de construction qui grimpent » vont finir par leur faire définitivement perdre espoir de voir, un jour, leurs enfants prendre possession de ces logements tant attendus.