La reconduction des conventions de jumelage, entre la direction de la santé de Mila et le CHU Benbadis de Constantine, a été au centre d'une rencontre qui a regroupé, mercredi dernier au siège de la direction générale de ce dernier, les représentants des deux parties. A l'issue de cette rencontre, le directeur général du CHU Benbadis, Salim Zermane, procédera à la signature des 11 conventions de partenariat, qui seront assorties d'une convention-type entre le CHU de Constantine et la direction de la santé de Mila. Les critiques objectives et les débats contradictoires, ayant caractérisé ce rendez-vous, auront permis aux deux parties d'esquisser sereinement les contours d'un partenariat, autrement plus pointu, pour une durée supplémentaire de trois années. « Améliorer les conditions de prise en charge des malades, les accompagner et les soutenir, conformément aux préoccupations de la tutelle, mais aussi contenir le flux des évacuations tous azimuts vers le centre hospitalo-universitaire de Constantine sont les grands leviers qui fondent notre partenariat », dira Salim Zermane, à l'ouverture du conclave. Le président du conseil scientifique et le Pr. Abdelaziz Segueni, architecte de la convention de jumelage qui s'est traduite, rappelons-le, par des résultats probants au titre des trois précédentes années de jumelage, notamment en ce qui concerne la formation adéquate dispensée aux urgentistes, aux paramédicaux, ainsi que les journées médicochirurgicales en gynécologie obstétrique, animées par le Pr. Mohamed Bouarroudj, ont mis en avant le souci d' « une hiérarchisation des axes à développer et d'un meilleur ciblage des thèmes nécessitant une formation à courte ou moyenne durée ». Et comme la performance médicale ne s'accommode pas des fioritures administratives et financières, l'aréopage médical du CHU Benbadis, représenté par d'illustres pionniers de la médecine, cumulant savoir et expérience, a appelé, à bon escient d'ailleurs, à l'impératif d' « optimisation et de rentabilisation des médecins et des spécialistes au niveau des secteurs sanitaires de Mila, la personnalisation des actes médicaux, l'uniformisation des équipements dans l'ensemble des secteurs afin de faciliter les interventions et les actes médicaux, et enfin, la création d'une coordination uniforme au sein de la direction de la santé du chef-lieu de wilaya ». Condition sine qua non, dira encore le Pr. Segueni, pour le transfert du savoir et l'apprentissage du geste précis et salvateur comme celui consistant à faire une biopsie, une fibroscopie, une intubation ou une échographie.