L'agence nationale de régulation foncière (ANIREF), établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), compte ouvrir prochainement une antenne régionale à Sidi Bel Abbès. C'est ce qu'a déclaré, hier, le directeur de l'Industrie et des Mines (DMI), Abdelaziz Harat, ajoutant que cette structure devrait favoriser une « gestion plus rationnelle du foncier industriel ». Selon notre interlocuteur, une commission intersectorielle, chapeautée par la direction des Domaines, s'attelle actuellement au recensement des terrains destinés à l'activité industrielle. Ces terrains comprennent des assiettes foncières résiduelles issues de la dissolution des entreprises publiques locales (EPL) ainsi que d'autres excédentaires appartenant à des entreprises en activité, entre autres l'ENIE et le complexe de machinisme agricole (CMA). « L'ANIREF aura pour mission de restreindre le nombre des intervenants en matière de gestion du foncier industriel et de simplifier les procédures d'acquisition de terrains », signale Harat. S'agissant de la zone industrielle de Sidi Bel Abbès, d'une superficie de 494 ha, le DMI a indiqué que plus de 38 milliards de centimes ont été injectés en 2007 pour sa réhabilitation. Une réhabilitation portant notamment sur la réfection de la voirie et le renforcement de l'éclairage public. Cette zone, au sein de laquelle sont domiciliés une centaine d'opérateurs économiques, enregistre quelque 306 lots partiellement viabilisés et plus de 90 constructions déclarées comme étant achevées. Créé en juin 1974, le terrain d'assiette de la zone a été définitivement cédé en 1994 au centre d'études et de réalisations en urbanisme de Tlemcen (URBAT). Gérée précédemment par l'entreprise de gestion de la zone industrielle (EGZI), entité qui dépendait de la wilaya mais qui ne disposait pas de moyens susceptibles de lui permettre une prise en mains de la situation, la zone est passée depuis quelques mois sous la coupe de la société de gestion immobilière (SGI), qui dépend de la SGP ouest zones industrielles.