Depuis le début de la grève des lycéens, qui a concerné 8 des 16 établissements que compte la wilaya, la mobilisation a connu hier une décrue, même si par ailleurs elle a vu des classes de 2ème année secondaire rejoindre le mouvement et si les deux établissements de Hammam Bou Hadjar ont été, lundi, à leur tour touchés par la contestation. Cette dernière y est même plus radicale puisque les terminales et une partie des 2èmes année du lycée Abou Dhar El Ghiffari ont même ajouté à la revendication principale quelques unes spécifiques, comme le refus d'être encadrés par des professeurs sortant frais émoulus de l'université, sans formation pédagogique initiale. En fait, la grève suit un mouvement en dents de scie, connaissant des accès un matin ou un après-midi, pour s'essouffler au repartir. Pour d'aucuns, la grande faiblesse du mouvement réside dans le fait que les contestataires sont tous des néophytes dans l'exercice du syndicalisme au sein des lycées.