Le ministre de la Solidarité nationale, Djamel Ould Abbès, a annoncé, hier à Alger, la décision de l'Etat d'octroyer un salaire compris entre 16 000 DA et 40 000 DA par mois jusqu'à l'âge de la retraite aux familles des victimes des attentats qui ont ciblé le 11 décembre 2007 les sièges du Conseil constitutionnel à Ben Aknoun et de la représentation onusienne à Hydra et qui ont fait officiellement 41 morts et 17 blessés. Celles-ci, a-t-il ajouté, peuvent aussi faire le choix de récupérer le capital décès qui est de 192 millions de centimes. En outre, selon un bilan dressé par la même occasion par le ministre, l'Etat, particulièrement le ministère de la Solidarité nationale, a mis en œuvre les moyens allant de l'accompagnement psychologique avec la mobilisation de 120 psychologues, 10 médecins, 25 sociologues, 30 assistants sociaux et 35 administrateurs, à la prise en charge matérielle de ces familles avec le relogement des familles sinistrées, la reconstruction des habitations effondrées et la réfection de celles sérieusement endommagées. Pour ce dernier cas, si pour 12 familles dont les habitations qui ont été sérieusement endommagées, elles ont été relogées provisoirement à Aïn Benian, d'autres souffrent toujours le martyre. Le ministre s'est voulu très rassurant en promettant de les reloger toutes. Pour les logements, « nous allons poursuivre les enquêtes sociales », a-t-il dit, précisant toutefois que la priorité revient aux femmes veuves. « Je n'accepte pas qu'une veuve avec ses enfants restent dans la rue », a-t-il promis.