Les travailleurs de l'entreprise française Vinci ont repris le travail après la grève déclenchée samedi pour revendiquer l'alignement de leurs salaires sur ceux des nouvelles recrues nationales et étrangères venues, selon leurs dires, des wilayas du Nord et de Syrie, l'octroi d'avantages tels que le transport et l'hébergement accordés aux seules nouvelles recrues, l'application des dispositions du code du travail algérien en matière de licenciement et l'installation d'une section syndicale au niveau de l'entreprise. Les grévistes ont décidé de surseoir à leur mouvement dans l'attente de l'arrivée du nouveau directeur de projet la semaine prochaine après l'engagement du chargé du personnel de l'entreprise d'exposer les doléances des salariés à la nouvelle direction. Pour rappel, Vinci est l'une des six entreprises nationales et étrangères qui se partagent le mégaprojet de lutte contre la remontée des eaux dans la cuvette de Ouargla.