Dès que le véhicule transportant l'argent est sorti de l'usine, il a été suivi par un autre. Puis, arrivé à un point isolé non loin de la banque de la cité Djamel, un autre véhicule est entré en jeu pour bloquer la route. Le 26 du mois dernier, la police judiciaire de la sûreté de wilaya a élucidé l'affaire du hold-up dont le butin était de 1,7 milliard de centimes et dont la victime était une société de fabrication d'appareils électroménagers. Il s'est avéré qu'un employé de cette usine est l'instigateur du vol. Celui-ci, dénommé B.S et âgé de 21 ans, savait que la somme allait être transférée à la banque le 13 janvier et a élaboré un plan. Dès que le véhicule transportant l'argent est sorti de l'usine, il a été suivi par un autre. Puis, arrivé à un point isolé non loin de la banque de la cité Djamel, un autre véhicule est entré en jeu pour bloquer la route, le contact ayant été effectué par téléphone portable. C'est à ce moment et à cet endroit que le vol a été commis, après que les employés assurant le transfert de l'argent furent aspergés de gaz lacrymogène. Les malfaiteurs ont usé d'un marteau pour briser les vitres et subtiliser le magot. Arrêté par les policiers, B.S a dénoncé ses acolytes, dont deux ont été arrêtés. B.S. et ses deux complices, B.M. et S.H., ont été présentés devant la justice pour association de malfaiteurs, vol qualifié et complicité. B.S. et B.M. ont été placés sous mandat de dépôt alors que le troisième a été mis sous contrôle judiciaire. Selon la même source policière, une partie de l'argent a été récupérée. 5000 opérations de police en 2007 Durant l'année écoulée, les services de police ont effectué 5 000 opérations à travers la wilaya d'Oran. 430 de ces opérations sont de grandes envergures, ayant nécessité la participation d'un grand renfort. Lors des 5 000 opérations de police, 26 000 personnes ont été interpellées pour contrôle d'identité. D'entre ces derniers, 250 individus étaient recherchés pour différents délits, alors que 22 étaient en possession de stupéfiants « kif traité ou psychotropes », 100 portaient des armes prohibées et 20 étaient des émigrants clandestin.