Initiée par le conseil de l'ordre des médecins de la région de Constantine, que préside Rachid Djenane, une conférence, ayant pour thème « Amélioration des pratiques et des compétences médicales », a été organisée, jeudi dernier, à la maison de la culture Nouar Boubakeur d'Oum El Bouaghi. L'allocution du président du conseil a permis à une assistance, peu nombreuse, de se forger une idée sur ce que doivent être les pratiques médicales, à l'orée de ce troisième millénaire, caractérisé par des découvertes et des progrès spectaculaires qui exigent des praticiens de se former continuellement, d'où la nécessité d'actualiser les connaissances au rythme de l'évolution des sciences médicales. Puis est venu le tour du Dr Hacène Mehdaoui, médecin-chef du service physiologie et des exploitations fonctionnelles (CHU de Constantine), de donner une conférence, suivie par un fructueux débat. Tout au long de son exposé, somme toute exhaustif, le Dr Mehdaoui a mis l'accent sur la nécessité d'acquérir la dimension éthique, celle-là même qu'exige le noble métier de médecin. Cette dernière repose essentiellement sur trois axes principaux, à savoir l'éthique, la scientifique et l'économique. En effet, la dimension éthique est au cœur des fondements de l'acte médical avec, son corollaire, la responsabilité professionnelle du médecin. L'apprentissage de l'éthique médicale suppose l'exercice du métier en toute conscience. Le conférencier n'a pas manqué de relever qu'aujourd'hui, la prescription seule ne suffit plus, mais doit être redéfinie selon la réalité du terrain, d'autant que le malade est en droit d'être mieux pris en charge. L'amélioration et l'actualisation du savoir pour tout praticien constituent les piliers de la formation continue.