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Propos
Abdelhakim Bouzid. Enseignant chercheur à l'université de Ouargla. Son domaine de prédilection : les zones humides et les flamants roses
Publié dans El Watan le 02 - 02 - 2008

Quelle est la particularité des zones humides algériennes ?
La particularité des zones humides algériennes est la grande diversité, que ce soit dans le type (lac d'eau douce permanent, lac d'eau douce temporaire, mares temporaires, gueltas, chott, etc.) ou dans l'étage bioclimatique où elles sont, variant du subhumide près du littoral au saharien en plein Sud ; cela a engendré une hétérogénéité naturelle et des paysages composites.
Quelles sont les menaces les plus importantes ?
Les risques sont nombreux et parmi les plus remarqués sont les travaux d'aménagement non raisonnés (sans étude d'impact écologique) pouvant rayer des étendues considérables ; l'extinction de beaucoup d'espèces animales et végétales ; des changements dans les mésoclimats devenant de plus en plus rudes ; sans compter sur les tonnes de gravats qui sont déversés quotidiennement autour de ces sites, les eaux usées charriées des agglomérations, le braconnage.
L'intégration de nos zones dans la liste Ramsar suffit-elle pour les protéger ?
L'inscription des zones humides algériennes dans la liste Ramsar (42 sites) est un premier pas, mais elle doit être accompagnée de mesures sur terrain. Le minimum qui peut être fait est de clôturer ces sites et installer une institution qui s'occupera du gardiennage et de la gestion. Il est demandé dans les textes de la convention de Ramsar que les parties contractantes doivent élaborer un plan de gestion pour chaque site inscrit, afin de le préserver.
Marc Lutz. Chef de projets « Conservation » à la Tour du Valat au Centre de recherche pour la conservation des zones humides en Méditerranée (Arles)
De quelle manière participez-vous à la conservation des zones humides algériennes ?
Depuis très longtemps, nous menons des travaux sur El Kala, une des plus exceptionnelles zones humides de la Méditerranée en termes de complexité de milieu (réseaux de lacs d'eau douce) et de biodiversité. Des études ont été faites notamment sur les héronnières du lac Tonga et en ce moment, nous travaillons sur un programme de conservation de la zone côtière.
Qui dit conservation, dit menaces…
Oui. Disons que cette menace n'est pas semblable à celle que l'on observe en Tunisie ou au Maroc, où le développement touristique a dégradé, voire éteint certaines zones. Mais à long terme, on peut considérer que si la situation sécuritaire se stabilise, l'Algérie pourrait connaître le même sort. L'absence de prise en compte des enjeux environnementaux dans l'aménagement du territoire peut très vite s'avérer nuisible si on ne trouve pas un juste équilibre.
Craignez-vous d'autres facteurs dégradants, à moyen terme ?
Les menaces en Algérie sont plus diffuses : la pêche excessive, la pollution ou même l'agriculture comme la culture d'arachides au lac Oubeïra. De manière globale, l'emprise foncière qui réduit d'autant plus les complexes humides. Nos programmes visent justement à atténuer ces effets. On essaie de travailler avec les organisations non gouvernementales, mais c'est difficile, car il y en a très peu, contrairement au Maroc.
Mélanie Matarese, Zineb A. Maiche


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