Comparativement aux 654 accidents survenus en 2006, ayant fait 58 morts et 1 254 blessés, les statistiques en la matière, pour le compte de l'exercice 2007, sont en nette augmentation, et on atteint les 770 accidents, provoquant 87 décès et 1 466 blessés, selon le rapport annuel de la gendarmerie nationale. En dépit des mesures répressives mises en œuvre, et le déploiement spectaculaire des unités de la gendarmerie, qui ont eu à dresser, durant la même période, 17 502 barrages et opérations de contrôle, assortis de 1 755 cas de retrait de permis de conduire, les « chauffards » ont plutôt la peau dure. Le facteur humain, à savoir l'excès de vitesse, les dépassements dangereux et le non-respect de la distance de sécurité représente 85% des drames occasionnés, et 74% des accidents meurtriers se sont produits sur la RN5 et la RN79 reliant Mila à Ferdjioua, a rappelé, dans un point de presse, Tahar Moralent, colonel du groupement de la gendarmerie nationale. Véritable coupe-gorge, le tronçon le plus dangereux de la RN5, allant de Tadjenanet à Oued Athmenia a, à lui seul, happé 9 vies humaines dans trois accidents qui se sont produits entre le 17 et le 30 janvier de l'année écoulée.