La commune d'Aït Zikki a toujours eu maille à partir avec les choix de terrains. L'implantation d'un CEM à 1500 m d'altitude, sur un rocher qui surplombe le chef-lieu communal, a été un vrai tour de force des autorités ayant présidé à ce choix du terrain d'assiette. Les congés forcés pour les élèves se multiplient au cours de l'année, pour cause d'intempéries. Ouvert aux quatre vents, et d'accès difficile aux véhicules, en raison de la forte déclinaison, ce CEM n'est pas du tout conçu pour permettre une scolarité régulière aux centaines d'élèves. Les autorités locales ne veulent pas entendre raison pour délocaliser cet établissement en préfabriqué, et le reconstruire en dur sur un terrain accessible. Le déficit en foncier communal est réel, mais il existe toujours des solutions et un consensus possible au profit de la population scolarisée. Une bibliothèque communale, dotée d'un budget de 3,6 millions de dinars dans le programme FFCL, est prévue à l'intérieur même de ce CEM. L'APC demande de « délocaliser » ce projet, au même titre que l'établissement scolaire. Le lancement des locaux commerciaux prévus dans le programme national des « 100 locaux par commune » a également posé problème à Aït Zikki. Leur implantation dans un petit espace accidenté entre le siège de l'APC, la maison des jeunes et le poste de la garde communale, apparaît non indiqué aux yeux de l'actuelle assemblée. Les premiers travaux de réalisation des 36 locaux ont eu pour résultat la fragilisation du chemin menant à la maison de jeunes et au CEM. « Cet espace aurait pu servir comme parc communal. Nous avons demandé de transférer une partie de ces locaux conçus en surélévation, sur un autre terrain, d'autant que l'expertise des sols a donné de mauvais résultats », dit le P/APC. Autre dossier qui attend l'assemblée communale en matière de choix de terrain, l'implantation d'une structure de sécurité. Les autorités concernées auraient préféré réaliser la structure au chef-lieu, qui est déjà doté d'une section de la garde communale. L'APC plaide plutôt pour une implantation sur le site de Chréa, en altitude, où la présence sécuritaire permettra de projeter la réalisation d'équipements collectifs et de favoriser le développement économique et touristique.