A la suite de la démission de son président en exercice, dont le mandat prend fin en décembre 2008, le général sénateur Mustapha Cheloufi, c'est au bureau fédéral et à travers son vice-président qu'échoit la mission d'assurer l'intérim et ce, jusqu'au 14 février, date à laquelle l'assemblée générale élective aura à désigner celui qui, 4 années durant, assumera les fonctions de président. Lors de l'assemblée générale extraordinaire de la FEA, organisée le 31 janvier dernier et qui a vu le départ volontaire de son président, cette AG a adopté une déclaration agréée portant « plébiscite de l'ancien président et président d'honneur, Abdelmadjid Aouchiche en qualité de candidat pour achever le mandat en cours au poste de président de la FEA. Tout en protestant vivement contre les allégations calomnieuses parues récemment dans des quotidiens » Le candidat Abdelmadjid Aouchiche est-il éligible pour un nouveau mandat de 4 ans ? Oui si on se fie aux statuts de la FEA et particulièrement au décret exécutif n'05/405 du 17 octobre 2005 portant organisation et fonctionnement des fédérations sportives, notamment son article 11 qui stipule que « les membres élus du bureau fédéral y compris le président sont élus pour un mandat de 4 ans renouvelable. » Or, Abdelmadjid Aouchiche a cédé la présidence de la FEA à Mustapha Cheloufi en décembre 2004, soit presque une année avant la promulgation dudit décret qui prend effet sans conséquence rétroactive, de l'avis du secrétariat général de la FEA qui a été adoubé dans son raisonnement par son avocat-conseil. Pendant ce temps, les candidats intéressés par l'intronisation à ce poste battent leur campagne électorale.