La daïra de Makouda, qui souffre de la dégradation de la situation sécuritaire et le règne de l'anarchie depuis quelques années, sera dotée d'une sûreté de daïra. Cet édifice, dont les travaux ont débuté depuis quelque temps, sera implanté au niveau du chef-lieu communal, à quelques mètres seulement du siège de l'APC. Si l'emplacement de ce commissariat et les 8 logements de fonction ne posent aucun problème, par contre le choix du terrain pour la construction d'un célibatorium non loin de ce commissariat est vivement contesté par la population. Ce qui oblige actuellement les responsables à chercher un autre endroit plus adéquat pour construire cette bâtisse qui servira de dortoir pour les agents de sécurité qui seraient affectés dans cette région. Les élus locaux sont devant un sérieux problème qui est le manque d'assiette foncière. Pour rappel, la contrainte foncière au chef-lieu communal de cette municipalité est à l'origine de la délocalisation de plusieurs projets loin du chef-lieu, comme c'était le cas pour les projets de la crèche et de la bibliothèque communale qui seraient réalisées à Tazrart. Si l'installation d'une sûreté de daïra au chef-lieu de la daïra de Makouda est souhaitée, on signale que dans la commune de Boudjima, l'insécurité et le désordre ne cessent d'inquiéter la population. Cette dernière est confrontée depuis quelques années à plusieurs actes de vandalisme, de vols à main armée et d'agressions. L'absence de la force publique dans cette région est durement ressentie, puisque aucun corps de sécurité n'a été affecté depuis le départ de la gendarmerie en 2001. Et malgré toutes les demandes faites par les élus locaux, quant à une éventuelle affectation des agents de sécurité, Boudjima, depuis 2001 à nos jours, ne dispose ni d'une brigade de gendarmerie, ni de police, ni même d'un détachement de la garde communale et enfin ni d'une unité de la Protection civile.