La Chambre du commerce et d'industrie (CCI) Beni Haroun de Mila se veut, en plus de sa mission de soutien et d'accompagnement des opérateurs économiques, une opportunité d'information et de sensibilisation pour la promotion des investissements et des exportations. En ce sens, un travail de proximité, ponctué par des rencontres de vulgarisation, à l'instar des journées portes ouvertes organisées dernièrement à Mila, Chelghoum Laïd et Ferdjioua, a été accompli sur le terrain. Une manifestation ayant surtout servi d'opportunité à des dizaines d'exposants de faire connaître la gamme de production, notamment en ce qui concerne le volet agroalimentaire. « La loi de finances 2008 a été au centre d'une communication ayant pour conférenciers des experts qui se sont attelés à en expliquer les dispositions particulières et générales, tout comme a été réservée une journée de vulgarisation à l'opération de dépôts de comptes sociaux », a souligné le président de la CCI Beni Haroun, Abdenacer Benhacine. Laquelle opération n'a pas eu de répondant, sachant que sur 22 238 commerçants inscrits au centre national du registre de commerce (CNRS), seulement 297 sont adhérents à la Chambre. Constat peu reluisant qu'étayera, chiffres à l'appui, Amar Djaâboub, premier responsable du CNRS qui dira, à cet effet, qu' « au titre de l'exercice fiscal 2006, 665 sociétés sur un total de 804 n'ont pas déposé leurs comptes sociaux ». Imputant, en partie, ce marasme économique au déficit de communication en direction des industriels et des commerçants, A. Benhacine n'en considère pas moins que la faiblesse des ressources financières ayant réduit l'institution à faire tapisserie résulte du fait que les recettes de la taxe parafiscale, prélevée sur opérateurs économiques, commerçants et les grossistes, n'ont pas été collectées pendant de longues années.