Le personnel d'intendance de l'éducation nationale n'est pas content du nouveau statut qui a été déposé au niveau des services du chef du gouvernement. Un mouvement de protestation prend forme sous la coupe de la Coordination nationale du personnel d'intendance de l'éducation (CNPIE), affiliée à la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (FNTE/UGTA). Béjaïa : De notre bureau Le sit-in qu'a d'observé la coordination de Béjaïa hier devant le siège de la direction de l'éducation tient lieu d'un premier acte qui ouvre le bal à une série d'actions similaires dont la prochaine étape est programmée à Alger. Les intendants rejettent globalement ce statut particulier présenté par le ministère de l'Education pour les avoir « lésés », notamment dans les volets classification, formation et promotion. En revendiquant la révision à la hausse des conditions de recrutement, soit l'exigence d'une licence au lieu de la terminale et les deux années de formation, ils espèrent profiter des mêmes avantages qui permettent actuellement aux enseignants (PEF et MEF), dont le recrutement ne se fait plus sans la licence, de bénéficier d'une mise à niveau en suivant une formation continue à l'université. Du coup, l'enjeu est d'accéder à une classification supérieure dans la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique. Toutefois, il se trouve parmi le personnel d'intendance de la wilaya des titulaires de licence qui ont été intégrés en tant que sous-intendants et qui continuent de réclamer leur régularisation au poste d'intendant. Leur cas ne semble pas trouver solution dans le nouveau statut particulier. Pour le coordinateur de la wilaya, Arezki Nedara, ce nouveau statut a fait l'impasse sur les propositions formulées par les intendants qui se sont regroupés en 2006 à Chelghoum Laïd sur orientation de la FNTE. Aujourd'hui, ils dénoncent « avec fermeté la marginalisation de leur coordination de la part de la FNTE à laquelle ils sont pourtant affiliés ». Déçus de ne pas voir venir les promesses, entre autres, d'octroi des primes réclamées (documentation, de caisse et de responsabilité…) ils enjoignent, dans une déclaration publique, leur bureau national de rejoindre l'intersyndicale autonome de la Fonction publique actuellement en grève et aussi « d'organiser une journée nationale de protestation à Alger pour faire avancer les propositions de leur corporation ».